Bénin: à la date d’aujourd’hui, Sébastien Ajavon n’est condamné à rien, selon Géraldo Gomez
Le parti union social libéral est écarté de l’élection législative du 28 Avril 2019 pour non conformité à la loi. La notification de la non-conformité a été adressée aux responsables de cette formation politique ce Jeudi 21 Février 2019. L’une des raisons avancées pour le rejet du dossier du parti est que le président d’honneur est condamné à une peine infamante. Un argument balayé du revers de la main par Géraldo Gomez.
Les responsables du parti union social libéral (usl) ne font pas la même lecture des textes de la république que les cadres du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique. C’est du moins ce que l’on peut retenir des déclarations de Monsieur Géraldo Gomez, secrétaire général adjoint chargé des questions stratégiques du parti union social libéral. Reçu ce Vendredi 22 Février 2019 dans l’émission « 100%Bénin » de Sikka TV, ce cadre de l’usl se demande si le désert de compétence n’est pas plutôt du côté des cadres du ministère de l’intérieur.
Pour lui, Monsieur Sébastien Germain Ajavon depuis Novembre 2016 est relaxé dans le dossier de « 18 Kg de cocaïne » . La cour de répression des infractions économiques et du terrorisme créée de toutes pièces, poursuit-il, a voulu reprendre le dossier et a prononcé un jugement politique. Mais, précise-t-il, « il y a un pourvoi en cassation qui est en cours et qui est suspensif du jugement ». Pour Géraldo Gomez, les cadres du ministère doivent le savoir.
De plus, estime-t-il, la cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans une décision a demandé à l’état béninois de surseoir à cette peine. En conséquence, estime le secrétaire général adjoint du parti union social libéral, « Monsieur Sébastien Ajavon à la date du Vendredi 22 Février 2019 n’est condamné à rien du tout », conclut-il.
Pour lui, l’argument avancé par le ministre Sacca Lafia et les cadres du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique pour invalider le dossier de demande de conformité n’a aucun fondement juridique. Aussi, s’étonne-t-il que le ministre et les cadres soient aussi facilement passés à coté de notre droit.
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