Bénin: un châtiment corporel tourne au drame au CEG Adjarra

Les sévices corporels mal appliqués en milieu scolaire, peuvent produire des effets contraires. C’est ce qui est d’ailleurs arrivé la semaine dernière au collège d’enseignement général d’Adjarra, où la correction corporelle appliquée sur une jeune élève lui a fait perdre sa complexion.

Une correction corporelle appliquée sur un élève au collège d’enseignement général  d’Adjarra a tourné au drame. La scène s’est produite le 11 Février dernier. Selon l’information relayée par le quotidien « Adjinakou-Bénin.net« , une élève s’est retrouvée inconsciente et dans l’incapacité de marcher, après avoir été soumise à un châtiment corporel.

Selon la source, tout serait parti d’une punition que voulait administrer le directeur du collège d’enseignement général d’Adjarra à certains élèves n’ayant pas eu la moyenne pour le devoir d’histoire et de géographie. Pour bien appliquer cette sanction, précise la source, le directeur du CEG a sollicité le service d’un professeur du collège. Mais, une des élèves soumises à ces sévices corporels entre en syncope, après quelques coups. Transportée d’urgence à l’hôpital pour des soins, cette dernière revient en elle, mais perd sa mobilité. Depuis cette fatidique scène, la jeune élève pour se déplacer doit se servir d’une béquille.

La famille de la victime, selon notre source, a voulu porter plainte contre les auteurs de cette situation, mais est ralentie dans son élan.

Soulignons que la pratique des sévices corporels en milieu scolaire est désormais interdit au Bénin et le ministre en charge de l’enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle dans une récente note de service l’a rappelée aux acteurs de l’éducation.

6 comments

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KABIROU

Talon doit punir sévèrement tous les directeurs d’établissements scolaires qui pratiquent encore cela Au Bénin.meme à la maison Les parents n’ont aucun droit de frapper leurs enfants. c’est cela qui a fait que beaucoup de gens ont abandonné les cours
Je recommande fortement aux parents de cet élève de porter plaintes .

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    oba

    Lol…. Relisez vous meme KABIROU  » Les parents n ont aucun droit de frapper leurs enfants  »
    Etses vous serieux ?

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Mlle Dos

C’est vraiment inadmissible, on veut se montrer plus intelligent instruit que les colons. Nous sommes au 21eme siècle que les donneurs de leçons arrêtent quand-même. Cet acte doit être sévèrement punis, dans aucun pays cela n’est autorisé.
Arrêtez de faire avaler les matières théoriques aux enfants et ajoutez la pratique ils vont mieux retenir

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Ehouman

Chers parents, si vous ne portez pas plainte, votre fille ne vous pardonnera jamais son infirmité causée par ce directeur zèlé et inconscient. Mesdames et messieurs, défenseurs des droits des enfants, où êtes vous ?

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Arnaud Gilles

Oui pour des châtiments corporels dans la mesure des actes posés.tout en dotant aussi les structures et services de l’enseignement des personnels de santé paramédicaux tels les psy, Pour mieux observer aider les enseignants afin d’éviter les déviances et les parents à mieux encadrer les enfants. Il faut sévir en cas de désobéissance.

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Boni

M. KABIROU, où vous croyez vous pour estimer que les parents n’ont plus le droit d’exercer le châtiment corporel sur leurs enfantés ?
Où avez vous grandit d’ailleurs ?
Le seul endroit où ce type de châtiment pourrait être interdit est le milieu scolaire. Et cela, en raison de tout ce qui en émane comme risque.
Du reste, ne venez pas nous empester les idées avec vos idées soi disant européenne.
L’AFRIQUE n’est pas et ne sera jamais l’Europe. Les réalités ne sont pas les mêmes. Alors renvoyez vos mots quant au châtiment corporel à la maison.