«Mensonges, racisme, tricheries… », grands déballages en perspective sur Donald Trump au Congrès

L’ex-avocat de Donald Trump, Michael Cohen, passe à la vitesse supérieure: il va dire sa vérité mercredi 27 février, lors d’une audition très attendue devant une commission parlementaire sur les affaires privées du président américain et ses liens avec la Russie, qui auraient pu influencer son élection en 2016.

Michael Cohen, l’ex-avocat fidèle de Donald Trump est devenu cauchemar du président. Celui qui est devenu un témoin à charge encombrant pour le président américain doit être interrogé, cette semaine, par des élus.

« J’ai honte parce que je sais qui est M.Trump. C’est un raciste. C’est un escroc. C’est un tricheur. » Voilà en substance, selon les indiscrétions du New York Timesle discours que Michael Cohen, 52 ans, doit tenir mercredi, devant la commission de contrôle de la Chambre des représentants, passée sous pavillon démocrate.

Michael Cohen, a assuré mardi 26 février avoir dit « la vérité », lors de son audition devant une commission du Sénat, première étape sur trois auditions prévues cette semaine devant le Congrès américain. Il doit y être interrogé sur les liens du président américain avec la Russie et la gestion de son empire immobilier.

« J’ai vraiment apprécié cette occasion de remettre les pendules à l’heure et de dire la vérité », a-t-il déclaré, après avoir été entendu pendant huit heures, à huis clos, par la puissante commission sénatoriale de Renseignement. Selon CNN, M. Cohen s’est longuement expliqué sur sa précédente audition devant cette commission en 2017, durant laquelle, il avait admis avoir menti aux sénateurs, notamment sur ses contacts avec des responsables russes, au sujet d’un projet immobilier de M. Trump à Moscou en 2016.

L’ancien gardien des secrets de la famille Trump n’a apparemment rien à perdre. Il a été condamné en décembre à trois ans de prison pour fraude fiscale, parjure et infraction au code électoral et sera incarcéré le 6 mai. L’avocat de 52 ans, qui proclamait-il, il y a encore deux ans être prêt à « prendre une balle » pour son patron, est devenu un témoin à charge contre le président, après avoir accepté de coopérer avec la justice.