Vatican – Abus sexuels: agir dans un esprit de ‘’soin pastoral’’
Vendredi 22 février est la deuxième journée de la rencontre des dirigeants de l’église à Rome. A cette occasion, le cardinal Cupich, orateur, a insisté sur la responsabilité collective des évêques, mais aussi sur la nécessité d’agir dans un esprit de ‘’soin pastoral’’.
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A Rome et plus précisément au Vatican, sont réunis cent quatorze présidents de conférence épiscopale, vingt-deux supérieurs d’ordres religieux, quatorze chefs des églises orientales catholiques, des membres de la Curie romaine soit un total de 190 personnes venues du monde entier et qui durant trois jours de travaux, échangeront sur les abus sexuels sur mineurs commis par des hommes d’église. Le cardinal Cupich, orateur de cette deuxième journée de rencontre, après avoir insisté sur la responsabilité collective des évêques, a aussi abordé la nécessité d’agir dans un esprit de ‘’soin pastoral’’.
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Sur un plan juridique, il a rappelé que les normes devaient être établies de façon collégiale, en impliquant des experts laïcs et en respectant les exigences du droit civil. Les mécanismes de signalement doivent être connus et faciles d’accès, avec une ligne téléphonique dédiée et, dans la mesure du possible, un portail web. Enfin, les étapes procédurales doivent se vivre dans un esprit de « soin pastoral », en garantissant aux plaignants qu’ils ne feront l’objet d’aucune rétorsion ou discrimination, et en garantissant à l’accusé, qu’il bénéficiera de la présomption d’innocence tout au long de la procédure.
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Concluant son exposé, le cardinal Cupich, rendant hommage à la foi de la maman de 95 ans qu’il avait rencontrée à la messe de commémoration de l’incendie dans lequel sa fille avait péri soixante ans plus tôt, a revenu sur un fait émouvant qu’il a vécu avec cette dernière : « Au cours de l’hymne processionnel, la mère immigrante âgée qui m’avait parlé plus tôt, tenant toujours fermement la photo de sa fille dans sa main, m’a arrêté pour de me dire comment elle était confortée par la célébration, consolée que l’Église n’avait pas oublié son enfant. Puis elle a fait quelque chose de très extraordinaire. Elle a placé la photo dans mes mains, confiant son enfant à l’Église qu’elle a reconnue comme la ‘’Pietà’’, une mère aimante ». « Sœurs et frères, nous devons travailler sans relâche en ces jours, pour justifier cette confiance et honorer une si grande foi », a exhorté l’archevêque de Chicago.
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