Bénin – Législatives 2019: la décision de la cour suprême est une décision politique, selon Guy Mitokpè

L’émission « A l’ombre du grand baobab » de radio Tokpa a reçu ce dimanche 3 Mars 2019 le secrétaire général du parti « Restaurer l’Espoir », l’honorable Guy Dossou Mitokpè. La non participation de l’opposition à l’élection législative du 28 Avril 2019 était au cœur des discussions. Pour le député de la 16è circonscription électorale, la cour suprême en se déclarant incompétente à connaitre les requêtes des partis fcbe et usl a rendu une décision politique. 

L’élu de la septième législature, l’honorable Guy Mitokpè continue de croire à la participation de l’opposition à la prochaine élection législative. Pour lui, les manœuvres du gouvernement ont pour objectif d’exclure tous les partis de l’opposition afin de « nommer 83 députés à la prochaine législature » . C’est d’ailleurs ce qui le motive à ne pas se rétracter dans la lutte qu’il mène pour la préservation des acquis démocratiques.

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Revenant sur la décision rendue par la chambre administrative de la cour suprême sur le recours déposé par le parti des forces cauris pour un Bénin émergent et le parti Union sociale libérale, le secrétaire général du parti « Restaurer l’Espoir » estime que quelqu’un a « tiré une ficelle quelque part ». Pour lui, les textes sur la question sont assez limpides et libellés en français facile. Pour lui, il n’y a pas une autre interprétation à faire. La décision rendue par les juges de la chambre administrative de la cour suprême est bien symptomatique  » de ce qui se passe à la commission électorale nationale autonome »; preuve que toutes les institutions sont en difficulté.

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Pour lui, il n’y a plus l’ombre d’aucun doute que le régime faisant face actuellement à une impopularité grandissante a trouvé la formule d’écarter des compétitions tous les partis de l’opposition afin d’ouvrir le boulevard aux candidats de la mouvance. Selon lui, cette situation inédite dans laquelle une élection va se tenir sans les partis de l’opposition fera date dans l’histoire du pays. Aussi, conclut-il, il faut tout faire pour que cette élection ne soit pas faite sans les parties de l’opposition.