Candide Azannaï: « Je n’ai plus l’âge d’un fugitif, je suis de l’école des grands de ce monde… »

Le président du parti Restaurer l’Espoir (RE) était face à la presse dans l’après midi de ce mercredi 27 mars 2019. Cette sortie médiatique est organisée à la veille de la séance plénière du Parlement devant statuer sur les propositions de lois en vue des élections inclusives de 2019. Dans son intervention, Candide Azannaï a évoqué des menaces d’emprisonnement dont il aurait fait objet.

S’il doit être mis aux arrêts au nom de la vérité et de sa conviction, il est prêt à se rendre sans tapage. Candide Azannaï, puisque c’est de lui qu’il s’agit na pas peur d’aller en prison pour ses opinions. C’est ce qu’il a répondu à ceux qui ont tenté de le mettre en garde contre ses sorties médiatiques. Alors qu’il revenait sur les discussions tenues entre  le chef de l’Etat et les forces politiques de l’opposition, les militants du parti RE se sont mis à applaudir. C’est alors qu’il leur a demandé de se calmer en ouvrant la parenthèse de la menace de son arrestation.

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A l’en croire, quelqu’un lui aurait défendu de se rendre à cette conférence de presse, au risque de se faire arrêter à la fin. « Chers amis, je vais vous demander de ne pas applaudir. Je venais ici quand on m’a dit : vous sortez de cette conférence, vous irez en prison. J’ai dit mon âge me permet d’aller en prison. Je n’ai plus l’âge d’un fugitif, quiconque veut m’arrêter, je lui tendrai mes bras. Et n’oubliez jamais; je suis un philosophe, je suis de l’école et de l’adresse des grands de ce monde qui au nom de la vérité et de leur conviction ont bu de la ciguë », a-t-il précisé.