Côte d’Ivoire: la paralysie du système éducatif s’accentue
Depuis quelques semaines, la Côte d’Ivoire s’engouffre dans une crise qui secoue le système de l’Education du pays à tous les niveaux. Plus tôt dans la semaine, le secrétaire général de la Coordination des enseignants et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), Johnson Zamina Kouassi, a annoncé une troisième marche verte pour le jeudi 14 mars 2019.
Depuis lundi dernier, des enseignants grévistes de l’enseignement supérieur et certains du secondaire et du primaire ont certes appelé à la reprise des cours, mais plusieurs autres organisations syndicales d’enseignants maintiennent encore leur mot d’ordre de grève. Les manifestants vont rallier les rues et ruelles de la Côte d’ivoire le jeudi 14 mars 2019, pour une troisième marche verte.
« Nous voudrions le jeudi prochain, 14 mars, organiser la troisième marche verte », a déclaré Johnson Zamina Kouassi, indiquant que la CNEC tient à dessein ce rassemblement qui aura lieu le jour de l’atelier sur la crise dans les universités publiques, face à la presse.
Selon APR, les heures complémentaires constituent le nœud gordien de la crise dans les universités publiques ivoiriennes, notamment à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, située dans l’Est d’Abidjan, la plus grande du pays avec quelque 52.000 étudiants.
L’organisation syndicale dénonce par ailleurs le fait que les salaires des enseignants membres de la CNEC soient « sous contrôle ». Leur salaire est «encore sous scellé », sous prétexte qu’ ils ont fait grève et 24 personnes sont visées par cette mesure du ministère de la Fonction publique.
Jeudi dernier à Abidjan, l’opposant ivoirien Mamadou Koulibaly a appelé le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara à « monter maintenant au créneau » pour résoudre la crise qui secoue l’école ivoirienne depuis plus d’un mois.
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