Vie de Laurent Gbagbo en Belgique: la CPI impose de nouvelles conditions
L’ancien président ivoirien se trouve désormais en liberté conditionnelle en Belgique. Bruxelles avait accepté d’accueillir Laurent Gbagbo, acquitté de crimes contre l’humanité par la CPI. Selon les dernières décisions prises par le juge-président de la Chambre d’appel, l’une des mesures de restriction imposées à l’ancien président a été revue sous l’impulsion de la Belgique.
Le 15 janvier, les juges de la CPI ont ordonné la libération sous conditions de Laurent Gbagbo et de son ancien ministre Charles Blé Goudé. Quinze jours plus tard, la Belgique a répondu favorablement à la demande de la CPI d’accueillir l’ancien président ivoirien en expliquant que sa deuxième femme et un de ses enfants résidaient à Bruxelles.
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Désormais installé en Belgique dans un lieu confidentiel, Laurent Gbagbo est censé résider dans le « plat pays » tant que les procédures à son encontre seront en cours devant la Cour pénale internationale. L’ancien président s’est vu délivrer un visa belge de type C qui donne un droit de séjour de 90 jours sur le territoire du royaume. Il doit mettre à profit ce délai pour aller s’inscrire auprès de l’administration de sa commune de résidence qu’il ne pourra pas quitter selon les termes de sa libération conditionnelle. Il devra se pointer au commissariat de police ou auprès des autorités administratives locales une fois par semaine.
Mais le 20 février dernier, le Greffe de la Cour a déposé une note verbale du Royaume de Belgique, exprimant ses craintes quant à l’application de cette condition mentionnée dans l’arrêt de la Chambre d’appel, eu égard à la configuration municipale particulière du lieu de résidence de l’ancien président ivoirien, nous rapporte Afrique-sur7.
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Le juge nigérian a donc modifié cette condition de résidence. À la lumière de ce qui précède, la condition énoncée au paragraphe 60 de l’arrêt est donc modifiée comme suit en ce qui concerne M. Gbagbo: «Ne pas voyager au-delà des limites de la région sans l’autorisation expresse et préalable de la Cour », indique un communiqué du juge Nigérian Chile Eboe-Osuji, président de la Cour pénale internationale.
Cette modification réside dans le fait que, plutôt que d’être confiné dans la seule commune, les déplacements non autorisés de Laurent Gbagbo s’étendent désormais à toute la région bruxelloise qui est un territoire beaucoup plus vaste.
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