Bénin: le passage en force est une option obligée pour Talon, selon Sadikou
La dernière sortie médiatique du chef de l’Etat, le président Patrice Talon continue de susciter des commentaires. Le dernier en date est celui du président Gerdess Afrique, Me Sadikou Alao. Selon lui, la posture du président de la république lors de sa dernière sortie médiatique est prévisible car il n’avait d’autres choix que de faire un passage en force pour ne pas voir s’écrouler les châteaux de cartes qu’il a construits.
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L’organisation d’une élection législative inclusive dans le contexte politique actuel n’est pas favorable à la mouvance au pouvoir du fait des réformes impopulaires et du mode de gouvernance du pays. De ce point de vue, la posture politique du chef de l’Etat lors de sa dernière sortie médiatique est prévisible et confirme tout ce qu’il a fait jusque-là, estime le président de Gerdess Afrique. Selon lui, « la mouvance au pouvoir se fera laminée si jamais elle permettait à l’opposition d’aller aux élections. »
La seule solution qui s’offrait alors au président de la République selon Me Sadikou Alao est de faire un passage en force. » Comme beaucoup de personnes et surtout de cadres béninois, je ne suis pas du tout surpris par les propos du président de la république. Je n’ai pas été surpris parce que après plus de deux ans de mauvaise gouvernance, on finit toujours par être rattrapé »; indique-t-il avant de poursuivre: » S’il laisse les élections se dérouler normalement, il est sûr de les perdre. Et tout ce qu’il a passé le temps pendant ces deux dernières années à concocter à son propre profit, et au profit de ses entreprises, et toutes les lois scélérates qu’il a mises en place vont s’effondrer« .
A le croire, avec une nouvelle assemblée nationale où siègent des députés de l’opposition, toutes les lois qu’il a fait voter seront remises en cause. Face à cette évidence, poursuit-il, « il n’a d’autres solutions que de poursuivre sa fuite en avant en faisant, : ‘ça passe ou ça casse‘. Mais pour le président de Gerdess Afrique, c’est une situation difficile pour le peuple béninois.
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