Bénin – Législatives 2019: « ne pas dire que l’heure est grave, c’est mentir » Simon Narcisse Tomety

Les élections législatives, sauf revirement de dernières minutes sont prévues pour se tenir le 28 avril 2019. La non-participation des partis de l’opposition à ces élections rend la situation tendue. Toute chose que le professeur Simon Narcisse Tomety a déploré en reconnaissant la gravité de la période.

A quelques jours du 28 avril 2019, date du scrutin pour les élections législatives, nombreux sont ces personnalités qui adressent de quelque manière des messages à la nation. Invité à une activité organisée par les sages, notables et têtes couronnées de la ville de Ouidah, le professeur Tomety a donné une communication sur le thème « le vodoun, force sociale au service du développement intégral : élections inclusives libres paisibles et pacifiques, gage d’un développement intégral ». Dans son intervention, ce dernier a avoué que l’heure est grave car le pays est en train de violer la constitution nationale en son article 3 en ne permettant pas la représentation de toutes les forces politiques aux élections prochaines.

« Je voudrais rappeler que nous sommes à 72 heures du 28 avril 2019. Ne pas dire que l’heure est grave, c’est mentir. Ne pas reconnaître aujourd’hui que nous sommes en train de violer l’article 3 de notre constitution qui dit que notre parlement doit être représentatif de tous les Béninois, ne pas le reconnaître ici à Ouidah à cette place de paix, c’est aussi manquer de respect aux mânes des ancêtres », a expliqué le professeur Narcisse Tomety aux têtes couronnées de la ville de Ouidah. Pour lui, il est vraiment  important de respecter la constitution car le faire, c’est préserver la démocratie chèrement acquise.

3 comments

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ghislain

Démocratie nescafé chargéée de désordre et d’anarchie, vous vous rappelez? C’est l’ancien président Yayi Boni qui l’a dit. Aujourd’hui que quelqu’un a l’amabilité de rectifier les choses, il est encore critiqué. Mais je compte sur la fermeté du président Talon.

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    Sourou

    Bien dit ils n’avaient pas de couilles.et c’est la differe’ce

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DODJIVI

Le prétendu « Institutionniste » n’a toujours pas compris à qui incombe la responsabililité de cette situation inédite. C’est bien l’opposition , minorité parlementaire qui a renié sas signatures sur le compromis quiavait été trouvé pour l’organisation d’élections inclusives. Ne pas reconnaître cet état de fait , c’est vfaire preuve d’incurie intellectuelle….Le vin que vous avez tiré-là, vous allez le boire jusqu’à la lie… Et ce n’est pas fini…d’autres déconvenues vous attendent