Bénin: l'ultimatum de Boni Yayi et du couple Soglo à Patrice Talon

Les deux anciens chefs d’Etat et la doyenne d’âge de l’Assemblée nationale entourés des leaders politiques de l’opposition ont fait une déclaration de presse ce soir. Après avoir remercié le peuple pour avoir suivi le mot d’ordre, ils ont lancé un ultimatum au président Patrice Talon pour prendre des actes en vue de l’organisation des élections législatives.

Demain mardi 30 avril 2019, c’est la date butoir que les forces dites de résistance ont donné au chef de l’Etat pour satisfaire aux exigences du peuple. Face à la presse nationale et internationale ce soir, ils ont dressé une liste d’actes à poser par Patrice Talon en vue de l’organisation dans les délais raisonnables des législatives. Pour eux, ce qui s’est passé hier est loin d’être une élection. Ils en veulent pour preuve le taux de participation qui serait en dessous de 10% sur l’ensemble du territoire national.

Nicéphore Soglo a, par ailleurs, invité le locataire de la Marina à présenter « ses excuses publiques » à toute la nation sans délai. Car, à l’en croire, le chef de l’Exécutif s’est refusé d’écouter le peuple. Malgré tous les appels, il a foncé pour organiser les élections qui, selon les forces de l’opposition, ne sont ni légales ni légitimes. Les élections d’hier ne sont pas légales, expliquent-ils, parce que le certificat de conformité s’est invité dans le débat au cours du jeu. Elles ne sont pas légitimes parce que, selon eux, le processus a écarté toute l’opposition de la compétition.

Exhortation au peuple

C’est en raison de tous ces éléments qu’ils invitent Patrice Talon à revoir sa copie. Au cas où « il ne s’exécuterait pas nous lançons un appel au peuple souverain de prendre ses responsabilités », disent-ils.

12 comments

DOHOUNGBO 29 avril 2019 à 21 h 12 min 21 h 12 min

J’accuse Mr Yayi Boni pour les incendies de TChaourou …c’est lui le seul responsable.

Anonyme 29 avril 2019 à 22 h 35 min 22 h 35 min

Dohoungbo

Tu vas en souffrir et tu ne pourras rien faire. Et ton leader sera chassé du pouvoir très bientôt. Ni la Police ni l’armée ne sont sa propriété.

Goldas 29 avril 2019 à 23 h 40 min 23 h 40 min

@Dohoungbo tu as perdu l’occasion de fermer ta grande avec ta nuque on dirais luke luke

Fifion 30 avril 2019 à 6 h 44 min 6 h 44 min

Mon oeil de quel peuple parlent -ils?

Jésugnon 30 avril 2019 à 9 h 31 min 9 h 31 min

je me demande bien dépuis

Ledoux 30 avril 2019 à 11 h 13 min 11 h 13 min

Ils parlent du peuple beninois, ou bien tu ne l’es pas?. Si oui, maul halten !

Valentin 30 avril 2019 à 6 h 44 min 6 h 44 min

l’ultimatum de Boni Yayi et du couple Soglo à Patrice Talon:
– Au cas où « il ne s’exécuterait pas nous lançons un appel au peuple souverain de prendre ses responsabilités »,
Le peuple en a pris déjà. Ne perdons notre salive car le peuple Beninois n’ aime pas ce qui se passe sur la terre des ayinonvi
– C’ était prévisible. Pour ceux qui connaissent ce peuple ce n’ est point étonnant. Il faut que tous les copies soient revues et que la balle soit mise a terre pour le bonheur de tous.

Jésugnon 30 avril 2019 à 9 h 30 min 9 h 30 min

Aucun peuple ne se retrouvera dans votre manipulation politique.Les amis d’hier ,ennemis aujourd’hui à cause de leur intérêts politiques

Traore 30 avril 2019 à 10 h 36 min 10 h 36 min

toi dohoubo là
Apparemment tu ne comprends rien du tout si non tu n’allais pas raconté des trucs qui n’ont pas de cense.

Jonas 30 avril 2019 à 13 h 32 min 13 h 32 min

Messieurs les rebelles vous êtes la cause de tous les malheurs que vit le peuple béninois car le Président Talon n’est pas dans cette médiocrité et cette haine que vous avez envers le peuple béninois les manes de nos ancêtres vous regardent avec colère et indignation comment d’anciens Présidents de notre République peuvent être aussi ridicules et hors la loi Talon est trop gentil c’est pourquoi vous continuez vos emmerdes là…

Paysan 30 avril 2019 à 14 h 03 min 14 h 03 min

Ce n’est pas la première fois que Yayi menace de mettre le bénin a feu et a sang. On se souvient aussi de « je vais faire descendre les miens ». La différence cette fois-ci, c’est qu’il a commencé par faire bruler les maisons, voitures, actes de naissance et autres documents administratifs des siens qui, avant tout, méritent la compassion.