Côte d’Ivoire – Il y a 11 ans la France donnait raison à Gbagbo
La crise post électorale de 2011 en Côte d’Ivoire a fait plusieurs milliers de morts parmi les civiles et plusieurs personnes déplacées. La fin de cette opposition entre les forces armées du pays, dirigées par le président Gbagbo et les forces nouvelles pro Ouattara, s’est soldée par l’intervention de la France qui a livré Gbagbo aux rebelles.
« seul l’étranger pouvait installer le candidat Ouattara au pouvoir »
11 avril 2011 – 11 avril 2019, huit ans déjà que les forces françaises en Côte d’Ivoire ont bombardé la résidence présidentielle du pays.Le pays était était alors en pleine tourmente avec la crise poste électorale qui s’est transformée en une guerre entre les deux principaux challengers, Alassane Ouattara (actuel président) et Laurent Gbagbo. Les forces de défenses ivoiriennes restées fidèles au président alors en exercice, Laurent Gbagbo, ont fortifié sa résidence empêchant les rebelles pro-Ouattara d’y accéder. Mais dans la journée du 11 avril 2011, l’armée française bombarda le bunker présidentiel, entra dans la résidence , livra le président Laurent Gbagbo aux forces rebelles.
Cette action de la France a donné raison à Gbagbo qui avait affirmé que « seul l’étranger pouvait installer le candidat Ouattara au pouvoir ». La France a donc arrêté le président d’un Etat souverain comme la Côte d’Ivoire et l’a remis aux forces rebelles ; cette action fait ainsi pencher la balance dans le camp de Ouattara qui accèdera au pouvoir. Ces images d’un chef d’Etat arrêté dans sa résidence par une force étrangère feront le tour du monde, prouvant que sans les forces françaises et l’ONU, le président Ouattara n’aurait peut-être pas pu être là en ce moment. Gbagbo sera maltraité, humilié et déporté en Hollande pour y être jugé par la Cour Pénale Internationale.
Huit ans après
Huit années sont passées depuis l’épisode de l’arrestation de Gbagbo. Aujourd’hui, la CPI a prononcé son acquittement . Elle a estimé que l’ancien président ivoirien était innocent et a été accusé à tort. Libéré sous conditions en attendant un éventuel appel du procureur de la cour, Laurent Gbagbo vit aujourd’hui en Belgique d’où il coordonne son retour dans son pays. En attendant, il appelle les ivoiriens à la réconciliation et la culture de la paix. Tout comme lui, ses fidèles et cadres de son parti le FPI encouragent aussi les ivoiriens à la réconciliation comme le prône aussi le président Alassane Ouattara.
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