Sortie médiatique de Patrice Talon: « je croyais tirer quelque chose de bon », Eric Houndété

La sortie médiatique du Chef de l’Etat dans la soirée de ce jeudi 11 avril 2019 suscite des réactions de la part des responsables politiques béninois. Le premier vice-président de l’Assemblée nationale Eric Houndété pour sa part, pense n’avoir « rien tiré de bon » de cette sortie de Patrice Talon.

« Je croyais pouvoir tirer quelque chose de bon de ce débat. Mais hélas rien. Il est dans le colportage des incongruités véhiculées par les membres de ses partis politiques privés depuis quelques jours ». Voilà les impressions du premier vice-président de l’Assemblée nationale Eric Houndété. Pour lui, la crise en cours n’est nullement liée aux réformes comme l’aurait fait croire Patrice Talon lors de sa sortie médiatique. A l’en croire, le pays n’assisterait pas à cette crise si le chef de l’Etat à travers le ministre de l’intérieur n’avait pas rendu « difficile », la délivrance des quitus fiscaux et les certificats de conformité. Il ajoute que la réforme du système partisan n’autorise pas la confiscation des documents de formation des partis politiques. La source de la crise actuelle serait cette confiscation des documents selon Eric Houndété.

Sur la question du consensus, il pense que cet échec est la volonté même du chef de l’Etat Patrice Talon. Les députés membres des deux partis politiques Union progressiste et Bloc républicain n’ont fait qu’obéir à Patrice Talon en remettant en cause le consensus.  » Qui pour aller dire au chef de l’Etat que ses députés membres de ses partis politiques privés n’ont fait que lui obéir tout naturellement en sabotant le consensus », se demande -t-il. Il est inutile de porter le chapeau de l’échec aux autres, selon Eric Houndété.

Quid de la Cour constitutionnelle ?

Selon Eric Houndété, l’autre cause de la crise en cours est la Cour constitutionnelle. La décision de la cour exigeant aux principaux partis politiques le certificat de conformité est une violation flagrante des lois en vigueur et du protocole de la Cedeao en matière d’élection. « Le chef de l’Etat devrait se sentir gêné à cet effet », pense Eric Houndété.  » Quand la Cour constitutionnelle a modifié les règles du jeu en cours en violation flagrante des lois en vigueur et du protocole de la CEDEAO, il ne s’en est pas trouvé gêné. Et pourtant il s’agit d’une falsification du code électoral », a-t-il fait savoir.

En résumé, le premier vice-président de l’Assemblée nationale conclut ne rien tirer de bon de la sortie médiatique du chef de l’Etat. « Pour Patrice Talon, la paix ne vaut pas plus que son pouvoir. C’est dommage. J’ai mal pour mon pays », a-t-il conclu.

3 comments

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Fortune

Qui a signé le document au niveau du groupe paritaire mis sur peid au niveau de l’Assemblée Nationale et a renié sa propre signature plus tard? C’est dommage. J’ai mal pour mon pays/l’honorabilité de mes honorables policiens »

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Fracasse

Il voulait en tirer quoi de bon pour lui? Un éhonté ce garçon.

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MAX LA MENACE

DE QUEL PAYS PARLE CET INDIVIDU QUELCONQUE QUI NE CONNAIT QUE SA POCHE ET QUI BIENTOT SE RESOUDRA A UNE RETRAITE FORCEE A MOINS DE FAIRE UN TOUR AU CAMPUS POUR S’Y INSCRIRE EN QUALITE D’UNIVERSITAIRE AD VITAM ETERNAM.
A TRES VITE MON POTE.