Washington réagit à la démission de Bouteflika

Le cadre de la future transition en Algérie après la démission du président Abdelaziz Bouteflika doit être fixé par les Algériens eux-mêmes, a déclaré mardi le département d’État américain, cité par l’agence AFP.

Les Etats-Unis sont les premiers à réagir à la démission de Bouteflika. Washington a appelé les algériens à prendre en main la période de transition de la plus parfaite des manières.

« Il revient aux Algériens de décider comment gérer cette transition en Algérie », a dit le porte-parole de la diplomatie américaine, Robert Palladino, à peine une heure après l’annonce de la démission immédiate du chef de l’État, sous la pression de la rue et de l’état-major de l’armée.

A noter que le Conseil constitutionnel se réunit, mercredi 3 avril à Alger, pour constater la vacance du pouvoir, suite à la démission d’Abdelaziz Bouteflika.