Bénin – Crise post-élctorale: Candide Azannaï face aux journalistes demain

Le président du parti Restaurer l’Espoir, Candide Azannaï, sera face aux hommes des médias demain mardi pour donner son appréciation de la situation politique actuelle.

De sources proches de l’ancien ministre-délégué de la défense nationale du premier gouvernement de Patrice Talon, Candide Azannaï va animer une conférence de presse demain. Ce sera au siège de son parti politique Restaurer l’Espoir à Cotonou. Comme à ses habitudes, il donne des titres à ses messages à délivrer au peuple  face aux journalistes. L’intitulé de cette sortie-ci, la première en solitaire depuis le début de la crise, est « résistance totale contre le leadership névrotique et destructeur du pouvoir dit de la rupture : activation de l’article 66 de la constitution de la République ».

Si pour l’instant personne ne peut dire avec exactitude ce que recouvre le thème, il convient de dire que le leader de Restaurer l’Espoir a entrepris une tournée il y a quelques jours pour consulter les leaders de l’opposition. C’est peut-être les conclusions de cette tournée qu’il partagera avec les journalistes béninois et étrangers. Candide Azannaï, soutien des premières heures à Patrice Talon, il a quitté la barque en haute mer pour se ranger, dit-il, du côté du peuple. Il est désormais membre actif de l’opposition et des forces de résistance au régime de la rupture.

1 commentaire

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SAS

Face à l’autocratie et le jusqu’au-boutisme du pouvoir de Talon aucune voix n’est de trop pour dénoncer le complot ourdi contre la souveraineté du peuple. Pour ne pas voir la frustration populaire détonner et créer un chaos sans précédent, il faut à tout prix empêcher par le dialogue l’installation d’un parlement privé qui votera encore plus aisément des lois privées et conflictogènes comme celles qui nous ont conduit dans l’impasse.
Nous sommes dans un pays où tous les organes de contre pouvoir sont phagocytés, ou le peuple est privé de ses libertés fondamentales parmi lesquelles la sacro sainte liberté d’expression.
Face à ce bâillonnement généralisé, qu’on les aime ou non, il faut voir en YAYI, SOGLO, AZANNAÏ des remparts vivants capables encore de jouer ce rôle moral de contre pouvoir, ce rôle moral de porte-parole des sans voix, pour ne pas dire de la majorité silencieuse. En effet et de toute évidence, ils comptent parmi les rares citoyens qui, aujourd’hui sous le règne du monarque, jouissent encore d’une large liberté de parole et que le monarque aurait beaucoup de peine à faire taire en les envoyant à la CRIET ou en les forçant a l’exil.
Ceux qui ont pensé que Azannaï avait dit son dernier mot ont eu tort…
Sa sortie de demain va peut être contribuer à un dénouement pacifique de la crise en faisant prendre conscience à Talon des risques qu’il fait courir à la nation en fonçant tête baissée. Wait and see!