Bénin - Crise post-électorale : l'appel de pied des FCBE au peuple

Dans un communiqué rendu public mardi 7 mai 2019, le bureau politique des Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) appelle tous les béninois à protéger l’ancien président Boni Yayi dont la résidence est assiégée depuis quelques jours.

Les ténors de la formation politique FCBE invitent la communauté internationale à intensifier la pression sur le président Patrice Talon. Ce mardi 7 mai 2019, les membres du bureau politique de ce parti s’indignent de l’acharnement dont fait montre le pouvoir en place contre leur leader Boni Yayi. Pour eux, la militarisation du domicile de l’ex chef d’Etat, la présence des chars à Cadjèhoun et ses environs est la preuve que le combat actuel mené par «les forces de l’opposition exclues de cette mascarade électorale, soudées autour des anciens Présidents Nicéphore SOGLO et Boni YAYI » fait peur au régime de la rupture. A les croire, c’est en réponse à ce combat pacifique que les « faucons » de la rupture et «leur chef ont envoyé des armes de guerre et des soldats encercler le domicile du Président Boni YAYI». Chose que ne sauraient tolérer les membres du bureau politique, c’est pourquoi, ils exigent «le retrait total de l’armée et des engins de guerre de Cadjèhoun. La sécurité et la liberté de mouvement du Président Boni YAYI, qui est de fait en résidence surveillée et dont les conditions de vie se dégradent d’heure en heure»

Protéger le président Boni Yayi

Le bureau politique demande par ailleurs à tous les béninois «de rester vigilants pour protéger le Président Boni YAYI et tous les opposants engagés dans le combat pour la survie de la démocratie». Pour eux, l’exécutif est l’unique responsable des violences meurtrières enregistrées pendant et après les élections législatives controversées du 28 avril dernier. C’est «l’entêtement du pouvoir à imposer les élections exclusives et la dictature qui sont sources de violence», peut-on lire dans le communiqué.

C’est pourquoi, ils invitent toutes les forces vives de la Nation à poursuivre « la mobilisation aux côtés de l’opposition pour faire échec dans la légalité à la tyrannie du Président Patrice TALON». Ils mettent aussi en garde le peuple contre certains rois et têtes couronnés qui sont à la solde de la « dictature ».

5 comments

sultan aziz 10 mai 2019 à 11 h 29 min 11 h 29 min

en 1939..1945….le général gudérian..déversa..toute la puissance militaire..allemande…sur la france…suite à une stratégie de guerre..encore enseignée dans les écoles de guerre…

la france s’écroule littéralement…en tant que pays..et nation…et surtout en tant que peuple

Apparut…deux catégories de français…

Les pétainistes…qui acceptent le fait accompli…et versent dans la colaboration

Les seconds…gaulistes…refusent la capitulation..le déshonneur…acceptent de continuer..la lutte, le combat….quitte à payer…le prix….

La suite…on l’a connait….

Ce parallèlle étant fait….il va falloir..que le peuple beninois..assume son histoire..les épreuves

A chacun de choisir son camp…et à l’histoire de trancher…

Florian 10 mai 2019 à 12 h 00 min 12 h 00 min

En quoi Talon est-il responsable de tout ce qui s’est passé lors des manifestations ?
Après avoir induis le peuple en erreur ils sont entrain de fuire ce qu’ils ont organisé en créeant des degâts marteriels et des pertes en vie humaine et aujourd’hui ils accusent le president Talon, Si le president voulait riposter avec la violence pensez-vous qu’on serait à cette etape des degâts enregistrés. En tout cas ça n’engage qu’à ceux qui remobiliseront à nouveau pour quelconque manifestation de mecontentement car soglo ni yayi et consort ne seront jamais victime d’une violence, la belle preuve parmi les morts et blessés enrégistrés lors des violences passées qui de ses personnalités sont victimes de quoi que ce soit, lorsque vous vous êtes livrés aux gaz lacrimogènes et aux balles réelles ils sont dans leur chambres climatisées avec des bouteilles de wisky sur la table. Chère population ayez pitié de vous même, de vos parents et de vos familles avant de se livrer aux gaz et aux balles réelles. J’ai dis pour moi.

Ken 10 mai 2019 à 12 h 24 min 12 h 24 min

La peur a t’elle changé de Camp ? Bande de cancres, vous aimez envoyer les enfants de pauvres dans la rue pour assouvir votre haine et aigreur. Ils se font massacrer tandis que vous trinquez paisiblement dans la climatisation avec vos maudits enfants. Mais sachez que vous allez payer tout le mal que vous causez à ce peuple paisible. La nature s’en chargera

SAS 10 mai 2019 à 12 h 25 min 12 h 25 min

Il faut se résoudre à voir au delà de la personne de Yayi Boni, de sa sécurité. Appportons, évidemment, notre soutien à la lutte contre toutes les méthodes d’intimidation devenues monnaie courante sous le règne de Talon. Mais gardons nous de trop cristalliser le débat et la lutte autour yayi , Talon et j’en passe.
Pour faire court, la lutte pacifique à la quelle il convient de convier tout béninois surtout ceux de la classe moyenne à la classe défavorisée, est celle qui consiste à éviter l’installation de ce parlement non consensuel qui risque de nous plonger dans un chaos encore plus grave que ce que nous vivons, de par les lois dangereuses qu’il pourraient être amené à voter pour charmer le tout puissant Patrice Talon. Une ligne rouge est en passe d’être franchie le 16 mai.
La franchir, c’est évidemment enterrer là démocratie mais aussi fragiliser et hypothéquer toutes les hypothétiques retombées du PAG.
En effet il faut se rendre à l’évidence que tout développement qui sera concrétisé dans une violence dictatoriale laissera les sans voix en rade, créera frustrations sur frustrations et in fine se soldera par une redoutable détonation qui détruira les acquis du dit PAG.
Ne franchissons donc pas la ligne rouge ! Dialoguons car ill y va autant de l’intérêt des défenseurs de la démocratie (opposition) que de celui des promoteurs du développement “durable » (mouvance).