Bénin – violences post-électorales: ce que Romaric Boco propose pour les victimes

Le mercredi 1er mai 2019, la ville de Cotonou a connu des manifestations violentes qui ont engendré des morts et des blessés graves. Au lendemain de ces tristes événements post-électoraux connus pour la première fois au Bénin, depuis l’avènement de la démocratie en 1990, Romaric Boco a proposé des mesures à hauteur du préjudice subi par les victimes.

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La semaine dernière, la population de Cotonou s’était soulevée contre un supposé projet d’arrestation de l’ex-chef d’Etat Boni Yayi, démenti par la suite par Sacca Lafia, ministre béninois de l’intérieur. S’en étaient suivis de violents affrontements entre les policiers et des manifestants qui disent s’opposer à l’arrestation de Boni Yayi. Pour la sauvegarde de la démocratie béninoise, les familles de ceux qui ont été tués par les militaires doivent être dédommagés à hauteur du préjudice subi selon Romaric Boco. A l’en croire ceux qui ont été emprisonnés doivent être libérés sans délai et des excuses publiques doivent être présentées puis ceux qui ont été mutilés se verront aussi dédommagés.

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Meux, il demande dans un message sur Facebook que « le 2 Mai soit décrété journée nationale de la résistance en mémoire de ceux qui sont tombés sous le feu nourri et une violence inouïe de nos forces républicaines dont leur seul chef est le président Patrice Talon«  . A l’en croire, d’ici jeudi , une plainte sera déposée au pénal au tribunal pour que les responsabilités soient situées. « D’autres plaintes suivront dans les instances internationales. À tous ceux qui sont morts pour la patrie , nous ne les oublierons jamais » a t-il écrit en légende de deux photos de victimes.