Côte d’Ivoire: Guillaume Soro devant le juge

L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro a porté plainte contre un journaliste devant le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau. Le député accuse Sidi Tehra, journaliste à L’Essor Ivoirien, de diffamation, indique une note du SYNAPPCI.

Selon un document du Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) rapporté par Afrique sur 7, il a été indiqué que « par un exploit d’huissier en date du jeudi 16 mai 2019, M. Soro a fait savoir à M. Tehra qu’il était convoqué, le vendredi 31 mai 2019 devant le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, statuant en matière correctionnelle ». Dans cette note signée par le secrétaire général du SYNAPPCI, Guillaume Gbato, l’ancien chef rebelle « estime avoir été diffamé par M. Tehra dans un article publié dans l’édition N°119 du lundi 6 au dimanche 12 mai 2019 du journal L’Essor Ivoirien », rapporte le média. Dans sa plainte, Guillaume Soro a « requis » une condamnation par le juge, du journaliste « à trois ans d’emprisonnement ferme et à 500 000 francs d’amende ». La même source souligne aussi que le député s’est constitué en partie civile et a demandé le paiement d’un « franc symbolique comme dommage et intérêt ».

‘La requête de Guillaume Soro s’appuie sur l’article 90 de la loi N° 2017-867 du 27 décembre et l’article 173 du code pénal. Le Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’ Ivoire a réagi face à cette situation. Bien que cette organisation reconnaisse à Guillaume Soro le droit de « contester la véracité des informations contenues dans l’article incriminé », elle s’insurge contre la saisine du tribunal correctionnel et partant la voie de l’emprisonnement. Guillaume Gbato soutient qu’ au « terme de la loi sur la presse, l’emprisonnement et même la garde à vue, sont interdits pour les délits commis par voie de presse »’, écrit Afrique sur 7 dans son rapport. Et au SG du SYNAPPCI, Guillaume Gbato, de demander « avec insistance » à son tour à Soro, de « retirer sa plainte et de saisir les autorités de régulation et d’autorégulation compétentes en la matière ». Il a aussi profité de la note pour lancer « un appel à la mobilisation de la communauté des médias et à la société civile pour que plus jamais, un journaliste ne se retrouve en prison, en violation de l’esprit et de la lettre de la loi sur la presse ».

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Panga

Laisser ces affamés ! Être loyale c’est une grandeure , c’est une dignité, un honneur. Mais être LÂCHE comme Vêtcho, comme Bigtogo, comme Toure Mamadou et autres c’est aussi un espèce d’être humain qui existe. Alassane Ouattara croît pouvoir acheter tout le monde avec l’argent du pays qu’il a volé, l’argent de la sueur des ivoiriens. Ce genre de comportement d’un homme de pouvoir est signe que sa chute est proche ( ex: cas de Blaise Compaore,…………). SORO AVANCE ET AVANCE SEULEMENT! ALLONS ALLONS! ALLONS SEULEMENT ! 2020 EST À CÔTÉ ET SORO EST LÀ ! TOUS CES LÂCHES QUI ABANDONNENT SORO POUR LES MIETTES DU RHDP VONT MORDRE LES DOIGTS UN JOUR ET SA NE TARDERA PAS!