Sénégal – Affaire Bineta Camara: Ousmane Sonko sort de ses gonds

Le leader des Pastef/Les Patriotes a condamné avec fermeté les violences récurrentes que subissent la gent féminine au Sénégal et exige à ce que la sécurité soit renforcée au profit de la population.

Dans leur communiqué, les cadres des Pastef/Les Patriotes ont mis l’accent sur la sécurité des biens et des personnes humaines qui disent-ils, doit être la priorité de tout gouvernement qui aspire au développement de sa nation : «Apporter une réponse concrète à la demande sociale de sécurité, représente dès lors une priorité. Pastef-les Patriotes propose, afin d’éradiquer ce fléau, de larges concertations nationales de toutes les composantes (religieux, autorités coutumières, politiques, acteurs socio-culturels, presse, société civile, experts…) pour trouver des solutions pérennes et consensuelles», indique le communiqué.

Pour Ousmane Sonko, le leader des Pastef/Les Patriotes «ôter la vie d’un être humain n’est que l’expression ultime d’une hiérarchie de violences exercées quotidiennement et qui restent souvent impunies. Et quand cette violence touche l’une des couches les plus vulnérables de la population, c’est toute la société qui en sort meurtrie», a-t-il déclaré se basant sur les meurtres de jeunes filles,  en l’occurrence celui de Bineta Camara à Tambacounda.

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Retour sur l’affaire Bineta Camara

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Bineta Camara née en 1996, qui vivait seule, dans un domicile sis au quartier Saré Guilèle de la commune de Tambacounda avait été retrouvée étranglée par un foulard, trouvé serré autour de son cou. Les investigations menées sur la scène de crime et autour de l’environnement immédiat par le Commissaire BALDE, Chef du Commissariat Urbain de Tambacounda et ses éléments ont amené le Commissaire BALDE à conduire le gardien de la maison, au siège du commissariat où il a été gardé à vue. Ce dernier, a été considéré comme étant le présumé auteur de cet assassinat jusqu’à ce que la vérité triomphe.

Le criminel enfin trouvé…

L’exploitation des résultats des réquisitions faites ont conduit les limiers chez le nommé Pape Alioune FALL, né en 1986 à Tambacounda, menuisier, domicilié au quartier Saré Guilèle. Les égratignures trouvées sur sa poitrine et sur ses parties intimes ainsi que la découverte d’un caleçon tacheté de sang qui, selon les analyses de la PTS s’est révélé être celui de la victime, ont amené le sieur FALL à avouer son acte. Il reconnaît également avoir agi seul. Il a déclaré avoir attendu la sortie du gardien avant de s’introduire dans la demeure et ajouté avoir escaladé après son acte, le mur de la clôture, à l’aide d’une échelle trouvée sur place.