Bénin – Sortie de crise: les recommandations de Gustave Assah

Le dialogue annoncé entre le chef de l’Etat béninois Patrice Talon et la classe politique de l’opposition dans l’espoir de panser les fissures de la sphère politique du Bénin, ne laisse pas indifférent Gustave Assah. Le leader de la société civile a fait des recommandations pour que le dialogue soit inclusif et règle à fond les véritables problèmes auxquels la classe politique fait face aujourd’hui.

Le souhait du peuple béninois est que le dialogue annoncé entre le pouvoir en place et l’opposition débouche concrètement sur la convivialité, la paix et la réconciliation de la classe politique béninoise. De son côté, Gustave Assah acteur de la société civile et président du TASK-FORCE citoyennes de la CEDEAO des médiations pour la paix, la gouvernance et la démocratie y voit une forte volonté renouvelée du chef de l’Etat Patrice Talon de renouer avec le dialogue et d’actualiser maintenant les propos sur les différents chantiers et les défis à renouveler. Pour lui, la finalité de ce dialogue doit être « la paix et la réconciliation ».  Ainsi, a-t-il recommandé que les acteurs du dialogue soient « sincères », qu’ils se disent la « vérité » sans demi-mesure, et établissent une feuille de route à respecter en tenant compte des causes réelles de la crise actuelle, afin que les recommandations qui seront issues du dialogue politique puissent avoir un impact direct sur la cohésion et le vivre ensemble des uns et des autres au Bénin : « les ingrédients du dialogue sont à deux niveaux : « la sincérité et la vérité », deux vertus chères que tous les acteurs du dialogue doivent impérativement faire valoir afin de résorber les véritables problèmes de la situation actuelle dans l’intérêt supérieure de la nation, insiste-il.

Il a pour finir, inviter les uns et les autres à promouvoir la paix pour que le Bénin vive en paix et pour toujours : « que les ingrédients de la paix soient dans la bouche des uns et des autres », car dit-il : « on sait quand, où, et avec qui sa commence, mais on ne sait pas quand, où et avec qui ça fini », le Bénin ne mérite pas ça, a-t-il conclu.