Bénin: taclé par Azannaï lors de sa conférence de presse, Jean – Michel Abimbola réplique
Au cours de la conférence de presse qu’il a tenu ce jeudi 27 Juin 2019 dans son cabinet privé, l’ancien ministre de la défense, Candide Azannaï s’en est pris ouvertement aux honorables louis Vlavonou et Jean-Michel Abimbola. Comme la réponse du berger à la bergère, ce dernier lui retourne la pièce de sa monnaie.
Le député de la huitième législature, Jean -Michel Abimbola n’a pas perdu du temps pour répondre au président du parti Restaurer l’Espoir qui, lors de sa conférence de presse explicative d’hier a condamné les députés qui se sont prêté au jeu du pouvoir en place en créant un vide juridique car estime -t-il, la huitième législature n’existe pas à ses yeux. « On ne saurait parler d’une huitième législature et tous ces députés qui perçoivent actuellement des indemnités doivent savoir qu’ils sont en train de boire du sang des manifestants qui ont perdu leur vie à l’occasion de cette parodie » avait-il affirmé lors de sa conférence de presse.
Bénin – Violences post-électorales: Candide Azannaï explique le sens de ses points de presse
Des déclarations du ministre Candide Azannaï auxquels l’honorable Jean-Michel Abimbola a apporté une réponse. Directement indexé par l’ex collaborateur du président Patrice Talon, l’honorable Jean-Michel Abimbola a réagi sur « Frissons radio ». Le député du bloc républicain a effectivement condamné les propos tenus par le président du parti Restaurer l’Espoir. » Les élections sont déjà passées, il n’est plus question de réorganiser une quelconque élection. Il faut qu’ils saisissent la main tendue du chef de l’État et pensent à se conformer aux nouveaux textes afin de participer aux prochains scrutins. Ils sont obligés de composer avec la nouvelle Assemblée. Nous avons été légalement élu et personne ne peut la contester » a fait savoir le député du bloc républicain.
Pour Jean-Michel Abimbola, il est temps que l’opposition revienne à la réalité. La huitième législature légalement élu par le peuple souverain ira au terme de son mandat. Il les invite donc à ne pas compliquer une fois de plus la situation en faisant profil bas et en saisissant les mains tendues du chefs de l’Etat afin de se préparer pour les élections à venir.
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