Bénin – Tchaourou: une opération de libération de la voie Cotonou-parakou en préparation

Les dégâts causés par les affrontements entre forces de l’ordre et population de la Commune de Tchaourou ne sont pas que matériels mais également économiques. En effet depuis hier, la route inter-Etat Cotonou-Parakou est bloquée. 

Après les violents affrontements des deux derniers jours entre population de la Commune de Tchaourou et forces de l’ordre,  la commune de Tchaourou semble retrouver son calme habituel. Sauf que  la voie inter Etat Cotonou – Parakou est restée bloquée par des manifestants. Le bilan est fait d’importants dégâts matériels tels que l’incendie de six véhicules et  du commissariat dont les bureaux sont partis en fumée, de même que des feuilles de composition des candidats au CEP, la situation confuse de Tchaourou a également influencé les activités économiques.

En effet, depuis hier, la voie inter état Cotonou-Parakou est sous le contrôle des manifestants. Des camions et autres gros porteurs qui transportent des marchandises sont arrêtés, les pneus dégonflés et utilisés comme des obstacles pour empêcher la circulation. Des fétiches exposés le long de la route garde en respect les passants pour intimider.

Une opération de libération de la route en préparation: 

Les éléments de la police républicaine de Tchaourou ont  battu en retraite depuis hier face à la résistance et la détermination des manifestants. Selon le directeur départemental de la police républicaine, les éléments des forces de l’ordre n’ont pas usé d’armes à feu. Mais selon quelques indiscrétions, la police est actuellement à pied d’oeuvre pour libérer l’emprise de la voie inter Etat Cotonou – Niamey afin de permettre la reprise des activités économiques en direction des villes du nord du pays.

La police serait en train de s’organiser pour reprendre la situation en main en vue de libérer la voie en dispersant les manifestants. Le calme actuel a tout l’air d’être précaire. Des risques de violences encore en perspective. Tout ceci n’est qu’une question d’heure.

5 comments

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sultan aziz

et c’est le moment…que de choisir..les populations de nikki,de savé…de banté de djougou..de parakou de malanville banikora…et de ceux là…qui veulent libérer le pays..

Dis je…de mettre les barricades partout…et harceller…de manière asymétriques..les bidasses..tueurs

Il faut les fatiguer..par une guerrilla mobile….et déterminée…

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    Seko

    Vous rêvez!!! Vous croyez que ces sauvages de tchaourou veulent libérer le pays?? Bandes de brigands! Vous serez mâtés sans ménagement et votre chef de gang répondra de tout. Le délinquant qui a bousillé le pays pendant dix ans!!! Votre festin est terminé!!!

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      Simplice

      Vous pensez que le Bénin appartient à une seule ethnie? Vous avez goûté aux délices criminels du pouvoir de votre frère et cela vous a rendus fous de perdre ces privilèges surtout illicites. Heureusement qu’il existe des compatriotes de votre ethnie qui sont intelligents et responsables. Grâce à eux et aux autres Béninois, tchaourou rentrera dans la civilisation.
      Des fétiches fayaho qu’on brandit partout ne sont que des manifestations de personnes possédées par le diable. Des fétiches de voleurs et d’assassins. C’est honteux!!!

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Seko

Vous rêvez!!! Vous croyez que ces sauvages de tchaourou veulent libérer le pays?? Bandes de brigands! Vous serez mâtés sans ménagement et votre chef de gang répondra de tout. Le délinquant qui a bousillé le pays pendant dix ans!!! Votre festin est terminé!!!

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Brice

Il faut envoyer les militaires s’en occupé. Il paraît que des chasseurs sont là-bas prêt à affronter les forces de sécurité et de défense. C’est une rébellion qui est formé là-bas il faut les massacré pour protéger l’état. Quelques individus n’ont pas le droit de tuer tout un pays. Yayi aussi devra répondre. Il est derrière tout ça.