Bénin – Violences post-électorales: Candide Azannaï explique le sens de ses points de presse
Le président du parti Restaurer l’Espoir a tenu encore ce jeudi 27 Juin 2019 son point de presse devenu habituel pour éclairer l’opinion nationale sur l’origine de la crise politique au Bénin et sur comment organiser la résistance contre le régime du président Patrice Talon.
L’ancien ministre délégué auprès du président de la république chargé de la défense nationale a tenu dans l’après-midi de ce jeudi 27 Juin 2019 son point de presse habituel pour expliquer aux professionnels des médias les raisons de la résistance au pouvoir du président Patrice Talon. La conférence de ce jour est organisée autour de l’article 66 de la constitution de 1990. A la question de savoir le lien qui existe entre la résistance et les points de presse à n’en point finir, le ministre Candide Azannaï affirme que la politique est discours et il est important de faire le discours pour éclairer l’opinion nationale sur ce qui est à l’origine de la crise que traverse le pays.
Pour le président du parti Restaurer l’Espoir, la résistance se prépare avec le peuple qui est l’arbitre. Et pour que le peuple comprenne le sens de la résistance, il faut qu’il soit éclairé sur ce qui se joue; « c’est pourquoi il est important de faire le discours » indique-t-il. Pour le ministre Candide Azannaï, il faut continuer les conférences de presse pour expliquer pourquoi il y a crise dans le pays; donner un visage au fauteur de trouble et enfin organiser des actions courageuses pour conduire la résistance.
Pour le premier point, le ministre Candide Azannaï estime que la crise est politique et s’est révélée en plein jour le 1er Février quand le président de la cour constitutionnelle a pris la décision d’exclure l’opposition des élections législatives à travers son fameux certificat de conformité. Le fauteur de trouble, poursuit-il, c’est le duo chef de l’Etat, le président Patrice Talon et Joseph Djogbénou. Selon Azanaï quand à la résistance, il faut que toutes les forces s’organisent pour mettre en échec le plan en déroulement par le pouvoir pour privatiser la politique après avoir privatisé toutes les sources de richesse du pays.
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