Transition démocratique en Algérie: sept partis d’opposition se donnent la main

Face à la crise sociopolitique qui sévit en Algérie, des partis politiques de l’opposition se donnent la main pour une sortie de crise. Mardi 18 juin, sept formations politiques d’opposition démocratique se sont réunies autour d’une même plateforme pour trouver une solution pour la transition.

Les acteurs politiques algériens longtemps restés muets se sont finalement réveillés du long sommeil. Depuis la chute de Bouteflika, la classe politique et plus principalement l’opposition a laissé le terrain à la société civile qui multiplie moult revendications. En effet, les politiques reviennent une nouvelle fois devant la scène. De ce fait, le Front des forces socialistes (FFS), le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et cinq autres partis ainsi que des responsables de la Ligue algérienne des droits de l’homme joignent leurs forces pour élaborer un plan de sortie de crise qui passe par une transition démocratique.

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Selon le chef des travaillistes « il n’y a aucun parti qui peut à lui seul, trouver une issue réclamée par le peuple algérien qui veut en finir avec le régime actuel ». Ramdane-Youssef Tazibt estime donc que « chaque parti est conscient que l’enjeu est grand ».

Pour ce qui est des échanges en cours, il s’agirait d’opter pour le changement graduel du système tout en passant par une transition démocratique à laquelle tous les acteurs seront associés. Toutefois, cette frange de l’opposition n’est pas prête à prendre part à une présidentielle dans les conditions actuelles, au risque de redonner un nouveau souffle de vie au régime déchu. Le 26 juin prochain, les constitués rendront public leur feuille de route pour la transition.

Il importe de rappeler qu’un vaste mouvement de protestation né suite à une cinquième candidature de l’ex chef d’Etat a conduit le pays dans une crise sociopolitique qui a mis fin au régime Bouteflika en place depuis 1999.