Bénin: Boni Yayi en Europe pour se faire opérer d’une sciatique
Parti du Bénin après la levée de siège autour de son domicile, l’ancien président Thomas Boni Yayi avait rallié Lomé dans la journée du samedi 22 juin 2019. Selon l’information publiée par Jeune Afrique dans sa parution du N°3051 du 30 juin au 06 juillet 2019, l’ex-chef d’Etat béninois n’a pas fait assez de temps au Togo. Il est reparti quelques jours après dans en direction de l’Europe où il subira une intervention médicale.
On en sait désormais un peu plus sur les raisons du départ de Boni Yayi. Coincé chez lui pendant près de deux mois sous haute surveillance policière, l’ancien président de la République a vu son état de santé se dégradé au fil des jours. Selon ses proches, cette situation se justifie par le blocus installé devant son domicile qui ne lui permettait pas de jouir de ces libertés individuelles.
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A la levée du blocus le samedi 22 juin 2019 suite à des médiations entre le chef de l’Etat et les notables de la ville de Tchaourou, Boni Yayi n’a pas attendu longtemps pour partir. Selon le porte-parole du parti FCBE, le président d’honneur des « cauris » ne pouvait pas attendre. Il fallait qu’il parte en urgence du pays pour aller se faire soigner. A en croire Jeune Afrique, Boni Yayi est parti en Europe pour se faire opérer d’une sciatique. Selon la même source, il s’agit d’une opération qui devrait être faite depuis 2015, mais qui a été reportée à plusieurs reprises.
Près de deux mois passés sous haute surveillance policière
Le domicile de Boni Yayi a été mis sous haute surveillance policière depuis le 1er mai 2019. Gravement malade selon ses proches, la demande d’évacuation sur fonds propres de Boni Yayi n’avait pas eu un écho favorable auprès du juge d’instruction qui souhaite l’écouter dans le dossier des violences post-électorales enregistrées à Cotonou.
A deux reprises, le juge s’est rendu au domicile pour l’audition, mais l’état de santé de Boni Yayi n’a pas permis au juge de le rencontrer. Mais selon le Procureur Mario Metonou, il s’agit d’un refus de l’ex-chef d’Etat de se faire auditionner. C’est pourquoi il avait annoncé des mesures coercitives contre ce dernier.
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