Bénin – Évacuation sanitaire de Yayi: l’escale de Lomé était-il une stratégie pour brouiller des pistes?

Juste après la levée du blocus installé autour de son domicile, le président d’honneur du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent s’est rendu précipitamment à Lomé où il a séjourné pendant plusieurs jours avant d’être évacué pour suivre des opérations. Pour des proches, l’escale de Lomé consistait à brouiller des pistes. La vie de Boni Yayi est-elle en danger?

Après une cinquantaine de jours d’internement, l’ancien président Thomas Boni Yayi qui accusait déjà un retard sur un rendez-vous médical en France a dû prendre par Lomé avant d’être évacué pour les soins. Selon des proches, l’escale de Lomé avait consisté pour l’ancien président d’évaluer le risque qu’il courait. En effet, selon une publication de « Bénin24télévision« , les familles proches du président d’honneur des Fcbe ont laissé entendre que le président Boni Yayi « courait d’énormes risques si des mesures sécuritaires et sanitaires idoines n’avaient pas été prises avant son séjour dans l’hexagone ».

Bénin: Boni Yayi en Europe pour se faire opérer d’une sciatique

A en croire cette publication, l’étape de Lomé aurait permis au leader charismatique des forces cauris pour un Bénin émergent  » de brouiller des pistes » car de Lomé, le président Boni Yayi aurait fait un état des lieux en relation avec son séjour français, « mais le retour qui lui a été fait n’aurait pas été rassurant« . Des personnes venues d’une capitale africaine aurait été mandatées de filer l’ancien chef d’état dans son déplacement; selon les informations des parents proches de ce dernier. Le séjour relativement long de Lomé aurait servi à déjouer le plan en préparation, précise cette publication.

Le séjour de Lomé a donc permis «  d’étudier avec minutie chaque rubrique du séjour du président Yayi. Dès lors, il fallait tenir compte des mesures sécuritaires spéciales et sanitaires adéquates. » peut-on lire dans la publication de « Bénin24Télévision ». Des experts en sécurité sont donc commis pour sa garde rapprochée en France. Que peut-il donc si tant craindre l’ancien président de la République? Qui pourrait en vouloir à sa vie? Des questions pour le moment sans réponse. Tout compte fait, une sélection draconienne  a été réalisée pour constituer un collège de médecins chargé de son opération.