Frappé, affamé et poignardé…: le témoignage d’un homme battu par sa fiancée

Alex Skeel et Jordan Worth sont fiancés depuis quelques années et sont parents actuellement deux enfants. Alex, lui, a frôlé la mort car, très tôt Jordan a pris le dessus au sein du foyer qu’ils constituaient et il était frappé, affamé et poignardé. Son bourreau qui le torturait n’était rien d’autre que sa petite amie, Jordan, avec laquelle, il vivait.

Ados à 16 ans, ils se sont rencontrés. Rien ne présageait de ce que son comportement allait changer de sitôt car, ils semblaient très amoureux. Elle, Jordan Worth très adorable et lui, Alex Skeel fou d’elle.

Mais en avril 2018, Jordan Worth alors âgée de 22 ans est la première Britannique condamnée par la justice pour « contrôle coercitif » avec coups et blessures. De façon plus explicite, elle exerçait une domination totale et abusive sur son conjoint : surveillance permanente, interdiction d’avoir une vie sociale ou de voir ses proches, humiliations quotidiennes. Ces faits graves ont conduit son compagnon et père de ses enfants, Alex, aux frontières de la mort a rapporté Closer.

Pour la première fois après ses incidents, Alex très traumatisé accepte de se confier : ‘’Je veux montrer que les femmes exercent aussi des violences conjugales. Ç’a d’abord commencé par des remarques anodines. Elle me disait : « Je n’aime pas le gris. Tu ne devrais pas porter de vêtements de cette couleur. » Ou bien : « Je n’aime pas ta coupe de cheveux. » Mais je ne le prenais pas mal’’.

Très tôt, Jordan la jolie femme fait apparaître son vrai visage : jalousie incontrôlable, crises de colère. Ses débordements sont tels qu’après deux ans de relation, j’ai décidé de rompre. « Mais elle est revenue en m’annonçant qu’elle était enceinte. »

Croyant que sa fiancée avait changé, Alex lui donne une seconde chance. Mais son emprise ne fait alors que s’accentuer. Et, pour qu’elle soit totale, Jordan force Alex à choisir entre elle et sa famille. « Je ne leur ai pas parlé pendant deux ans. Puis elle m’a obligé à changer de numéro de téléphone pour que mes proches cessent de me contacter. Et elle m’a forcé à quitter mon job. Elle m’interdisait de manger, et je devais dormir par terre. » Ces pressions psychologiques ont été suivies de violences physiques. « Elle m’agressait tous les jours. Elle me frappait dans mon sommeil. Elle me jetait de l’eau bouillante au visage. Elle m’a même poignardé. Je suis resté pour protéger les enfants (Thomas, né en 2014, et Iris, en 2017). J’avais peur de ce qu’elle ferait si je partais ».

Alex n’avait plus que dix jours à vivre. La police intervient et le sauve

La police a pu finalement libérer Alex. Alertée par les voisins du couple, Alex est retrouvé, famélique, couvert de bleus, les vêtements tachetés de sang. « Au début, je niais. Ils ont réussi à me faire comprendre que c’était grave. J’ai fini par avouer qu’elle me maltraitait. Ils ont déclaré que, sans leur intervention, je n’avais plus que dix jours à vivre. »

« Ces souvenirs ne me quitteront pas, mais j’ai appris à faire face. Je reçois beaucoup de soutien de mes amis et de ma famille. Maintenant, je veux construire un avenir pour moi et mes enfants. »

Jordan emprisonnée  pour sept ans et demi, Alex a enfin recouvré la liberté mais il lui reste un long travail psychologique pour guérir.