Bénin : « Nous devons redéfinir les lignes rouges qu’aucun gouvernement ne doit plus franchir », Joël Aïvo

La situation socio politique du Bénin depuis les récentes crises électorales préoccupe le professeur Joël Aïvi. Dans un entretien accordé la semaine écoulée au quotidien catholique « La Croix du Bénin », le président de l’association béninoise du droit constitutionnel estime que c’est une chance extraordinaire que le Bénin n’a pas encore basculé dans le chaos. Il préconise le dialogue comme voix de sortie.

L’ancien doyen de la faculté de droit et des sciences politiques (fadesp) a son idée pour sortir de la crise politique qui secoue le Bénin depuis les dernières élections législatives. Dans une interview accordée à la croix du Bénin, le professeur titulaire de droit public estime que les béninoises et les béninois doivent se parler car le pays ne peut pas rester encore longtemps divisés. « Nous avons une chance extraordinaire. Le pays n’a pas encore basculé dans le chaos. Une fois encore, je vous répète que le Bénin est divisé » fait-il savoir.

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A le croire, l’unité de toutes les régions du pays est en souffrance. La rupture de cette unité serait la conséquence de la politique qui a contraint plusieurs de nos concitoyens à l’exil s’ »ils parviennent à échapper à la prison. « Trop de familles vivent dans la souffrance. Par ailleurs, l’image du pays est détériorée par le fait que désormais se multiplient partout à l’étranger des Béninois exilés, des Béninois en prison pour des raisons politiques et d’autres fuyant des procédures judiciaires ciblées » laisse-t-il entendre.

Face à ce contexte, le président de l’association béninoise du droit constitutionnel pense que dans l’intérêt du pays, le gouvernement doit travailler à réinstaurer un climat de paix et de confiance. Pour lui, ce qui se fait prépare le lit à un cycle de vengeance et de règlement de comptes. Aussi, suggère-t-il au gouvernement de trouver et de s’appuyer sur des voix crédibles comme par exemple le clergé catholique pour « ressouder le pays » .

Pour lui, le dialogue est la voix de sortie de crise. « Si nous avons été capables de trouver la voie pacifique de nous parler entre 1989 et 1990, je ne vois aucune raison pour que nous ne soyions pas capables aujourd’hui de nous asseoir pour nous parler » fait-il savoir.

Mais ce devoir de s’asseoir, précise-t-il ne doit pas aboutir à des solutions précaires. Il faut recréer pour les 30 prochaines années, un nouveau consensus autour de la démocratie. » Nous allons définir un nouveau pacte social et redéfinir les lignes rouges qu’aucun Gouvernement ne doit plus franchir« , conclut-il.

8 comments

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ZATIN

C’est quand même étonnant de voir un intellectuel de ce calibre se livrer à une analyse aussi partiale qui frise la mauvaise foi, simplement parce qu’il a été privé de son biberon de Doyen de Faculté.
Ce sont vos propos séditieux qui constituent plutôt une invite à la division. Il ne sera plus question d’initier dans notre pays une deuxième conférence bis qui a fait le lit depuis 30 ans d’une démocratie corrompue et improductive. Dites moi ce que ce pays a tiré en matière de dividendes économiques avec sa soit-disante démocratie???

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    Ogoubi

    C’est un diplômé ou alors rien qu’un intellectuel taré. Il peint un tableau biaisé de la situation et raconte ses fantasmes. Trop malhonnête pour quelqu’un qui se dit professeur titulaire ou que sais-je encore. Monsieur Aïvo, nous sommes tous dans le pays. Pitoyable!!!!

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    Valentin

    Il serait souhaitable de voir la realité en face. Un silence précaire n’est pas signification de paix.
    quand quelqu’un emet ses idées pourquoi le traitez vous d’intellectuel taré.
    Le respect a son prochain demande a savoir les mots a utiliser pour mieux s’exprimer.
    apprenons a respecter l’opinon des autres et s’abstenir de proferer des injures.
    Les visions varient d’un individu a l’áutre.
    Il faudrait savoir que les gens lisent ce que vous ecrivez et vous traitent comme tels

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Ken

Professeur Aivo tu as quel problème ? Je ne te reconnais même pas dans tes analyses. À cause de quoi tu te livre à ce jeu. Tu es très malhonnête. Le malheur de ce pays c’est vous les sois disant intellectuels. Quelle honte !!!

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Segbegnon

Zatin et Ogoubi, c’est peut-être vous les intellectuels tarés ! Vous me faites honte ! Êtes vous beninois vivants les réalités quotidiennes de ce pays où vivez-vous sur une autre planète? Ça ne fait aucun doute, vous êtes à la solde des rupturiens. Restez dans vos rêves. De toutes façons vous ne pouvez pas pas ce que décrit avec clarté cet éminent intellectuel que vous traitez de taré, parce que vous êtes simplement aveugles!

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Maurice

C’est quand même triste. On traite un professeur de taré sans s’être donné tout de même le temps de chercher à lire toute l’interview dans le journal indiqué. C’est à se demander parfois quel type de génération nous constituons aujourd’hui. Les journalistes sont libres de poster ce qui les intéresse des propos de quelqu’un. Mais partir de là et se lancer dans du dilatoire, il ya de quoi se jeter la tête dans le mur

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magbedo

AIVO doit s’en prendre à lui même. Ce monsieur est le spécimen pur de l’intellectuel Béninois. Au lieu de bien s’attarder sur cette question au moment où il était membre de la commission de révision de la constitution, il s’est borné à faire autre chose. Aucun béninois n’est en exil. Le dialogue d’accord, c’est ce qui a été toujours fait au Bénin.

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george

Cher monsieur le professeur je n’ose pas croire une seconde que cous etes en train de dire que pour retrouver la paix qu benin tout gourvernement qui arrive ne doit plus rien controler, autoriser la mauvaise gestion , voler l’argent public sans rendre des comptes , ne pas lutter contre corruption , laisser prosperer la triche et les faux diplomes. vos pospos laisse supposer que vous avez des amis qui sont dans cette situation car si vous denoncer le choix du gouvernement actuel d’utiliser ça contre eux, l’homme de droit se doit de dire a tout beninois d’abandonner toute mauvaise pratique d’entre temps et de chercher pas tous les moyens et appeler tous les enfants du benin à s’assoir et corriger les imperfections et niches à problème de notre constitution après 30 ans experience de cette democratie nescafé qui ne nous fait pas avancé.