Libye: l’ONU met en garde contre les tentatives de ventes illégales de pétrole

L’organisation des Nations Unies s’intéresse maintenant à la gestion du pétrole libyen. Samedi dernier, la représentante du secrétaire général de l’ONU aux affaires politiques en Libye a tiré sur la sonnette d’alarme.

L’institution d’Antonio Guterres change d’approche dans la résolution de la crise libyenne. Si le volet sécuritaire reste le leitmotiv des Nations Unies, il n’en demeure pas moins la vente du pétrole, principale source de revenus du pays qui échappe à un contrôle strict de l’organisation internationale. « L’ONU suivait de près les tentatives de vente de pétrole en violation des résolutions de l’ONU sur la sécurité », a indiqué Stéphanie Williams, représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies pour les affaires politiques en Libye, lors de sa rencontre avec Mustafa Sanalla, président de la National Oil Corporation (NOC) du gouvernement libyen soutenu par l’ONU.

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Pour la mission des Nations Unies en Libye (MANUL), la « NOC était la seule entité internationalement reconnue jouissant du droit d’exporter et de vendre du pétrole libyen ». Ce rappel à l’ordre montre la volonté de l’institution new-yorkaise de durcir le ton avec un contrôle rigoureux sur les sources de financements des différents groupes engagés dans les combats dans ce pays miné par la guerre.

Pour rappel, les deux gouvernements se disputent le pouvoir en Libye : le GNA basé à Tripoli est soutenu par la communauté internationale et la LNA, dirigée par le maréchal retraité Khalifa Haftar est retranché dans l’Est du pays, son fief traditionnel.

1 commentaire

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Coulibaly

On tue les innocents vous ne parlez pas et maintenant il y a vol de la ressource on cherche une solution. Je me demande si il y a humain en Europe.