Fermeture des frontières nigérianes: le message de Jean-Baptiste Élias à Patrice Talon

Le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), Jean-Baptiste Élias était l’invité de l’émission « Sans langue de bois » sur radio Soleil Fm ce dimanche 15 septembre 2019. Au cours de cet entretien, l’activiste de la société civile n’a pas occulté la question de la fermeture des frontières nigérianes depuis plusieurs jours. Il a invité le président Patrice Talon à prendre à cœur la situation. 

Jean-Baptiste Élias se préoccupe de la fermeture des frontières nigérianes avec le Bénin.  Il estime qu’il s’agit d’une préoccupation nationale à laquelle le président de la République doit accorder une attention particulière. « C’est une préoccupation nationale pour le chef de l’Etat. Il vaut mieux s’occuper de ça plutôt que de continuer d’entendre encore les sirènes des partis politiques qui disent donnez-moi le quitus, donnez-moi le certificat… », a-t-il lancé à l’endroit du Chef de l’Etat.

Pour le premier responsable de l’ANLC, le président Patrice Talon doit concentrer son énergie sur cette situation qui impacte négativement l’économie du pays. Au delà donc des histoires politiques, Jean-Baptiste Élias souhaite que des actions concrètes soient menées par le Chef de l’Etat pour la réouverture des frontières entre le Bénin et son grand voisin Nigeria.

Des actions en cours…

Le président Patrice Talon n’est pas resté insensible à la fermeture des frontières nigérianes. Au lendemain de cette décision prise par le gouvernement du Nigéria, le président béninois a pris langue avec son homologue Buhari. Au détour de la Ticad 7 au Japon, Patrice Talon a également discuté sur la question avec le président Buhari et les autres Chefs d’Etat dont les pays sont aussi concernés par la fermeture des frontières nigérianes.

Si du côté du Burkina Faso et du Niger des mesures sont déjà prises contre les actes dénoncés par le Nigéria, au Bénin les réflexions sont toujours en cours pour satisfaire les exigences du Nigéria contre la contrebande de certains produits dont le riz.

5 comments

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Amoussa

Félicitations monsieur Elias vous avez une bonne vision cette histoires de fermeture de la frontière est capital nous avons besoin des gens comme vous pour notre pays soyez beni amen

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Anonyme

Cher journaliste, le Burkina Faso est il frontalier du Nigeria? N’importe quoi. Revisiter votre cours de géographie de CM2. .

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magbedo

C’est vague ce que Mr Elias dit. Cette histoire ne date pas d’aujourd’hui. Cessons de faire la réexportation vers ce pays. Produisons ici au Bénin et nous allons voir ce qu’ils vont nous dire encore à propos. Cette manière de prendre, et de dire les choses rend paresseux les Béninois et pire des intellectuels de hauts rangs mentent. Passons à la conscientisation des populations Béninoises par rapport aux produits Béninois nous devons consommer les produits locaux. Mr Jean Baptiste est passé à côté. Il est faiseur d’opinion il doit prendre son bâton de pèlerin et conscientiser les populations Béninoises.

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Ogou

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ZAMBA

Bien dit!!! Il feint d’ignorer que le problème avec le Nigeria ne date pas d’aujourd’hui et en plus, il mélange tout. Il commence à découvrir son vrai visage.