Fermeture des frontières: « Ce n’est pas une affaire de bras de fer entre le Nigéria et le Bénin », Me Zinzindohoué
Depuis le 20 Août 2019, les autorités d’Abuja ont fermé certaines de leurs frontières terrestres. Face aux commentaires qui vont dans tous les sens, Me Abraham Zinzindohoué apporte des clarifications pour rassurer les Béninois. Pour lui, il s’agit beaucoup plus d’une question de sécurité et de sûreté qu’un bras de fer entre les deux Etats.
La fermeture de certaines frontières nigérianes ne doit pas être perçue comme un bras de fer entre ce géant de l’Est et la République du Bénin. C’est du moins la lecture de l’ancien président de la cour suprême, Me Abraham Zinzindohoué. Pour ce membre fondateur du parti « Union Progressiste« , un parti politique soutenant les actions du président de la République, la première puissance de la sous région ouest africaine est pleinement dans ses droits en fermant ses frontières. A croire Me Abraham Zinzindohoué reçu hier sur une chaîne de télévision privée, il s’agit d’une question de sécurité et de sûreté.
Contrairement à ce qui se dit dans l’opinion nationale, l’ancien président de la cour de justice de l’UEMOA, affirme qu’il ne s’agit nullement d’une violation d’un quelconque texte de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Selon lui, les deux pays ont besoin l’un de l’autre et le Bénin est un tout petit pays à côté de son voisin. Aussi,dans sa perspective économique, le Nigéria a décidé d’intensifier sa production interne, cette décision nécessite qu’il protège son économie contre des produits manufacturés venus d’Europe et d’Asie. « C’est de la logique économique », indique-t-il. Cette lecture de la situation actuelle entre le Nigéria et le Bénin est celle du gouvernement, affirme Abraham Zinzindohoué qui rappelle qu’il est au pouvoir. Il rassure, pour finir sur les démarches en cours pour un retour très rapide à une situation normale.
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