Bénin- Prise d’une loi d’amnistie: ce que ferait Narcisse Tomety s’il était Yayi Boni

Le président d’honneur du parti des forces cauris pour un Bénin émergent (fcbe), peut revenir sereinement dans son pays. le président Patrice Talon lors de l’entretien qu’il a accordé ce jeudi 7 Novembre 2019 aux confrères de de France 24 et RFI l’a encore rappelé. Mais l’ancien directeur de l’école de la « Nouvelle Conscience » ne semble pas être aussi convaincu des garanties évoquées et affirme qu’il serait Yayi Boni qu’il ne rentrerait pas de si tôt.

A la suite du ministre porte-parole du gouvernement qui a affirmé sur une chaîne internationale que l’ancien président Boni Yayi est hors de toute poursuite judiciaire et pourrait revenir dans son pays, le chef de l’exécutif est également revenu sur la question lors de l’entretien qu’il a accordé hier à France 24 et RFI. Interrogé en effet, sur la situation de son prédécesseur, le président Patrice Talon estime que son souhait est de voir son prédécesseur rentrer au pays. A le croire, Boni Yayi est une personnalité particulière dans l’espace sociopolitique Béninois. En ce sens, il doit faire l’objet d’un traitement particulier.

Cette volonté émise par le président de la République de voir rentrer son prédécesseur est-elle sincère? En tout cas, l’ancien président de l’école de la « Nouvelle Conscience », le professeur Simon Narcisse Tomety reste prudent. A le croire, s’il était la personne concernée, il ne rentrerait pas de si tôt.  » Si je suis le Président Boni Yayi, pour rien au monde, je ne prendrais le risque de rentrer au Bénin. » indique-t-il.  La garantie avancée à l’ancien chef d’Etat pour souhaiter son retour au pays ne semble pas être suffisante pour cet universitaire . La loi d’amnistie, semble-t-il dire, n’est pas une garantie suffisante. « De quelle amnistie, parle-t-on? » s’est-il interrogé.