Démission du gouvernement koweïtien
Le gouvernement koweïtien vient de démissionner. Le premier ministre a jeté l’éponge. C’est à travers une lettre de démission qu’il annoncé la nouvelle à l’émir au pouvoir de l’Etat arabe du Golfe, a déclaré un porte-parole dudit gouvernement, cité par Reuters.
La démission de jeudi a eu lieu après que les législateurs koweïtiens ont présenté mardi une motion de censure contre le ministre de l’Intérieur, Cheikh Khalid al-Jarrah al-Sabah, membre éminent de la famille Al-Sabah, au pouvoir, rapporte Al Jazeera. Le Koweït est souvent confronté à ce genre de démission de tout le gouvernement lorsque les députés mettent en question ou soumettent à un vote de censure de hauts responsables du gouvernement. L’émir Cheikh Sabah al-Ahmad al-Jaber al-Sabah doit encore accepter la démission pour qu’elle soit définitive. Il demanderait alors la constitution d’un nouveau cabinet, indique Reuters.
Les législateurs ont interrogé Cheikh Khalid sur des allégations d’abus de pouvoir, accusations qu’il a rejetées. Le ministre des Travaux publics du pays a démissionné vendredi après avoir été informé par le Parlement des dégâts causés par les inondations dans le pays désertique à la suite de fortes pluies. Le Koweït, allié des États-Unis et membre de l’OPEP, possède le système politique le plus ouvert du Conseil de coopération du Golfe (CCG) composé de six pays, avec un parlement habilité à adopter des lois et à interroger les ministres. Le gouvernement est dirigé par un premier ministre choisi par l’émir, qui a le dernier mot en matière d’État. Les postes supérieurs sont occupés par des membres de la famille dirigeante.
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