Francophonie: Louise Mushikiwabo se sépare de son directeur de cabinet

La secrétaire générale de l’organisation internationale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo a remercié son directeur de cabinet ce lundi 4 novembre. Ce dernier a été remplacé par le conseiller spécial du président Emmanuel Macron auprès de l’institution.

Le magistrat français Nicolas Groper n’est plus le directeur de cabinet de la patronne de la Francophonie. La rwandaise Louise Mushikiwabo s’est officiellement séparée de ce collaborateur lundi dernier. En effet, elle a nommé Jean-Marc Berthon, le conseiller spécial du président Emmanuel Macron pour la francophonie pour succéder à ce dernier. Nommé en janvier 2019, le magistrat aura passé à peine onze mois à la tête du cabinet du successeur de Michaëlle Jean. L’institution francophone n’a pas communiqué sur les motifs de ce limogeage.

Femme politique rwandaise, Louise Mushikiwabo fut ministre de l’Information puis des Affaires étrangères du Rwanda de 2009 à 2018. Elle est élue secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie en octobre 2018 et entrée en fonction en janvier 2019.

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JULIUS

Il n’y rien de surprenant. Elle entend gérer l’OIF comme elle gérait le ministère des affaires étrangères de son pays, sous l’autorité de Kagame, véritable patron de ce ministère. Sous le régime Kagame, celui-ci est le Department of Military Intelligence (DMI) bis. Ses collaborateurs, agents du DMI sont plus puissants que le ministre officiel. Mushikiwabo, en sa qualité de Ministre des Affaires étrangères, gérait le fonds spécialement dédié aux opérations extérieures du DMI via les ambassadeurs à savoir la liquidation des opposants politiques listés. Elle a passé des années à la tête de ce ministère. La main mise de Kagame sur ce ministère et la présence des centaines d’agents de DMI ayant le statut de diplomates au sein de ce ministère ne lui ont pas permis d’acquérir des compétences effectives en matière de « DIRIGER ». Elle ne sait ce que « DIRIGER, Être dirigeant ». Elle était plus exécutante que décisionnelle. En somme elle n’a pas de compétences effectives pour diriger une organisation internationale dont l’environnement culturel, organique et fonctionnel est complexe et divers. Cette carence notoire, du moins pour ceux qui connaissent effectivement Mushikiwabo Louise, s’ajoute à son caractère naturel à savoir le rejet d’observations constructives des collaborateurs considérés par elle comme un facteur négatif remettant en cause son autorité. Il ne s’agit d’une critique à son égard car elle n’a jamais candidaté au poste de Secrétaire Général de l’OIF. Elle a été nommée par le Président Français, Macron, au mépris des règles qui gouvernent la désignation du Secrétaire Général de l’OIF. Par cette nomination, Macron a entendu cajoler Kagame. Ce qui fut une maladresse infinie car on ne cajole pas notre commandant suprême. Elle connaît suffisamment la mesquinerie de l’Homme. Le fait d’avoir remis les clefs de l’OIF à Kagame a été inopérant sur la place du français dans le pays de Kagame. L’usage du français est toujours interdit dans tous les services publics dont l’enseignement et para-publics. Kagame a toujours refusé d’apprendre le français du moins les mots basiques. Il ne parle donc aucun mot en Français non pas parce qu’il est incapable mais parce qu’il est allergique à tout ce qui sonne français. Il l’a dit dans notre langue devant des millions de Rwandais. Mushikiwabo, de nationalités rwandaise et américaine ne connait rien sur la Francophonie. C’est après sa nomination par Macron qu’elle a commencé à se documenter. Elle est à la tête de l’OIF pour un temps limité. Après son mandat, elle retournera aux US, son centre d’intérêts : ses avoirs immobiliers et mobiliers planqués aux USA comme ceux des oligarques du premier cercle du régime Kagame. Ils ne payent pas d’impôts au Rwanda mais à l’étrangers, domiciles de leurs avoirs. Exemple ; immatriculation à l’étranger de l’avion de Kagame, avion acquis aux USA à 65 millions de dollars US volés dans les caisses de l’Etat Rwandais en toute impunité ( les preuves détaillés du détournement existent).
Son successeur au ministère ci-dessus évoqué, Richard Sezibera, a voulu transformer son ministère en vrai ministère des affaires étrangères ou mettre l’ordre dans la maison. La réaction de ses collaborateurs du DMI a été rapide et sans équivoque. Il est handicapé à vie consécutivement à un poison retardant inoculé par un de ses collaborateurs opérant à l’étranger. Il est aujourd’hui définitivement hors-jeu. C’est grâce à son créateur qu’il est tant bien que mal encore en vie. Il vient d’être remplacé par Biruta Vincent, ex-sénateur et ministre de l’environnement dont les compétences en politique internationale sont approximatives. Sachant que le véritable patron de la diplomatie rwandaise reste Kagame, Président à vie du Rwanda.