70 ans de l’OTAN: Donald Trump s’en prend à Emmanuel Macron
Le président Macron s’est prononcé sur la guerre de mots qui sévit entre ses homologues turc et Français. Pour sa prise de parole, Trump n’a pas ménagé Emmanuel Macron.
La réponse de Donald Trump en ce qui concerne la remarque de Macron dans une interview accordée à The Economist le 7 novembre où il qualifiait l’état actuel de l’OTAN de « mort cérébrale », n’est pas allée en arrangeant les choses. Si Erdogan, le président Turc a répondu à Macron lui demandant d’aller vérifier « sa propre mort cérébrale », Trump a, à son tour, indiqué que la remarque d’Emmanuel Macron était « très, très méchante » et « irrespectueuse ».
Selon un rapport d’Al Jazeera, Trump, parlant aux journalistes mardi à Londres aux côtés du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré que l’évaluation de l’alliance militaire faite par Macron était « insultante pour de nombreuses forces différentes ». « C’est une déclaration difficile, cependant, quand vous faites une déclaration comme celle-là, c’est une déclaration très, très méchante envers 28 pays », a-t-il déclaré.
La guerre commerciale
Donald Trump a profité de cette réunion à Londres, marquant les 70 ans de l’OTAN, pour dire toutes ses vérités à la France et à son chef. Selon Al Jazeera, Trump a déclaré qu’il ne permettrait pas à la France de tirer avantage des sociétés américaines après qu’une enquête du gouvernement américain a révélé que la nouvelle taxe sur les services numériques en France porterait préjudice aux sociétés de technologie américaines. « Ce n’est pas juste de tirer parti de l’OTAN et du commerce, et c’est ce qui se produit. Nous ne pouvons pas laisser cela se produire », a-t-il déclaré alors que son pays a décidé d’imposer 100% de taxes sur tous les principaux produits français (champagne, sacs à main et d’autres produits).
Cette taxe américaine a fait réagir la France qui a décidé avec l’Union Européenne, qu’ils exerceraient des représailles si les Etats Unis mettent en exécution leur menace. Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a qualifié la menace américaine d’inacceptable et a déclaré que l’impôt français ne constituait pas une discrimination à l’encontre des entreprises américaines. « En cas de nouvelles sanctions américaines, l’Union européenne serait prête à exercer des représailles », a déclaré Le Maire à Radio Classique cité par Al Jazeera. Plusieurs dirigeants mondiaux se trouvent dans la capitale anglaise pour une réunion de l’OTAN de deux jours célébrant les 70 ans de l’alliance.
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