Bénin: Edmond Agoua élu président du réseau des parlementaires contre la transhumance

Les députés de la huitième législature ont porté sur les fonts baptismaux le réseau des parlementaires contre la transhumance pastorale. Ce réseau est né ce mardi 21 janvier 2020 au sein de l’Hémicycle.

Lutter contre la transhumance devient un impératif pour les élus depuis quelques années. Ce mardi, les parlementaires ont mis sur pied un groupe devant travailler dans ce sens. Le groupe est présidé par l’élu de la 10è circonscription électorale, Edmond Agoua. Sa mission est de prendre contact avec les partenaires au développement que sont la Banque Mondiale, la CEDEAO, tous les ministères (défense, intérieur, agriculture…) pour que des solutions durables soient rigoureusement apportées aux problèmes qui se posent dans le cadre de la gestion du phénomène dans le pays.

Se confiant à la radio hémicycle après son élection, Edmond Agoua précise que « les victimes à la base sont les agriculteurs qui produisent ce que nous mangeons. Ces derniers affrontent presque tous les jours les éleveurs avec son lot de perte en vies humaines et de dégâts matériels. Dans cet affrontement, il faut des gens pour faire la médiation et apaiser les tensions… ». C’est justement pour cela qu’il a accepté jouer le rôle pour la paix entre éleveurs et agriculteurs. Il se dit prêt pour le job.

Le gouvernement anticipe

En conseil des ministres le 11 décembre 2019, le gouvernement a adopté un nouveau plan de circulation des animaux dans le pays. Deux zones sont clairement délimitées pour la transhumance des cheptels. La première zone regroupe les localités situées entre la côte et la latitude nord de la commune de Dassa-Zoumè. La seconde zone part de la latitude nord de la commune de Glazoué pour se terminer à la frontière nord du Bénin. Les deux zones sont exclusivement réservées aux éleveurs béninois.