Crise libyenne : chez Vladimir Poutine, Haftar et Al Sarraj ne s’entendent toujours pas

La réunion de lundi 13 janvier 2020 en Russie entre les différentes parties en conflit en Libye, a accouché d’une souris. Les participants n’ont pas réussi à obtenir un cessez-le-feu inconditionnel et illimité. La réunion continuera mardi.

Selon un rapport d’Al Jazeera l’accord de cessez-le-feu présenté aux deux personnalités représentants les deux parties en conflit en Libye, n’a pas encore été ratifié par les deux protagonistes. Le média indique que le chef du gouvernement d’accord national (GNA) soutenu par l’ONU,  Fayez al-Sarraj, a signé un projet d’accord de cessez-le-feu, tandis que Khalifa Haftar – commandant de l’armée nationale libyenne (LNA), basée à l’est – a  demandé plus de temps pour l’examiner.

« Ils ont une opinion positive du document et ont demandé un délai supplémentaire jusqu’au lendemain matin pour prendre une décision », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à propos  de Haftar et de sa délégation. « J’espère qu’ils prendront une décision positive. Les représentants russe et turc continueront à offrir leur aide. » La Turquie et la Russie, qui soutiennent les parties adverses dans le conflit, ont exhorté lundi les factions à signer une trêve contraignante pour mettre fin à une guerre de neuf mois et ouvrir la voie à un règlement pacifique.