Le Liban impose des restrictions à Carlos Ghosn après sa conférence de presse

Le Liban a imposé une interdiction de voyager à l’ancien dirigeant automobile fugitif Carlos Ghosn un jour après avoir expliqué aux médias mondiaux pourquoi il avait fui le Japon.

Le procureur libanais Ghassan Oueidat a confirmé jeudi qu’une interdiction de voyager avait été prononcée pour empêcher l’ex-patron de Nissan de quitter le pays. Le Liban a déclaré le 2 janvier qu’il avait reçu une « notice rouge » de l’organisation internationale de police Interpol confirmant que Ghosn était recherché par la police japonaise.

Une notice rouge n’oblige pas les autorités chargées de l’application des lois à arrêter des fugitifs. Le Liban et le Japon n’ont pas de traité d’extradition, et des responsables libanais ont déclaré que Ghosn était entré légalement dans le pays. Notons que Ghosn dispose de la nationalité libanaise.