" En 30 ans de démocratie, nous sommes entrain de récupérer 4 ans", Martin Assogba
30 ans après la conférence des forces vives de la nation, le président de l’association de lutte contre le racisme, l’ethnocentrisme et le régionalisme (ONG-ALCRER), Martin Assogba, n’a qu’un seul regret, que le régime de la rupture ait mis 25 ans avant de venir à la tête du pays. Selon lui, des 30 ans de démocratie, c’est maintenant que nous somme entrain de récupérer 4 ans.
Le président de l’association de lutte contre le racisme, l’ethnocentrisme et le régionalisme (ONG-ALCRER), Martin Assogba, a aussi donné de la voix pour partager ses impressions sur la commémoration des 30 ans de la conférence des forces vives de la nation. Au micro de Kingo-tv, le leader de la société civile a déploré que sur 30 ans de démocratie, 25 ans soient accordés à la politique politicienne. En l’entame, l’acteur de la société civile a dressé un rappel du contexte socio-politique qui a conduit à la convocation de cette conférence. Malheureusement, déplore-t-il au cours de cette conférence, on a parlé que politique. Cette conférence, a-t-il expliqué, était un creuset pour restaurer les politiciens professionnels qui n’étaient pas en odeur de sainteté avec le régime de l’époque et qui ont du s’exiler. » C’est ça qui nous a amenés à deux cent partis politiques pour 11 millions d’habitants, c’est ça qui a foutu notre pays en l’air. Nous avons vu des politiciens de carrière et non du développement« , a-t-il fait remarquer. Selon lui, avec la réhabilitation de ces politiciens, les autres régimes n’ont pu faire ce qu’ils pouvaient pendant 25 ans. A l’en croire, le pays a tourné en rond pendant 25 ans parce qu’à la conférence des forces vives de la nation, il n’a pas été question de développement, de l’éducation, des infrastructures parce que les politiciens s’en imposaient au chef du régime.
A Lire aussi https://beninwebtv.com/2020/02/benin-30-ans-apres-la-conference-nationale-qui-pour-repondre-a-komi-koutche/
Heureusement depuis 4 ans, se réjouit-il, le Bénin a pris une nouvelle direction. Le président de l’association de lutte contre le racisme l’ethnocentrisme et le régionalisme (ONG-ALCRER), Martin Assogba, s’insurge contre ceux qui font de la résistance à ce vent favorable au développement du pays. » Quand on demande au gens de respecter les textes de la république, il parle de dictature. Ce n’est pas celui qui est chargé de faire appliquer les textes de la république qui est un dictateur mais le texte qui s’impose à tous. Donc ceux qui disent qu’il y a la dictature ne veulent pas le développement du pays; c’est eux les dictateurs, c’est eux les faux« , s’insurge-t-il. D’après lui, dans les 30 ans, nous sommes entrain de récupérer 4 ans. » On s’est dit qu’il ne faut pas continuer à parler politique. C’est maintenant que nous parlons de démocratie qui amène le développement. Vivement que nous puissions continuer comme ça dans les 30 prochaines années à venir pour que notre pays change de visage, montre qu’il se développe, donne l’exemple », martèle-t-il avant de conclure: maintenant nous sommes entrain de faire la politique et le développement. Nous sommes entrain de changer le cours des choses. J’ai regretté que la conférence des force vives de la nation n’avait pas pensé au développement.
1 commentaire