Gabon: des acteurs de la société civile exigent l’audition de Noureddin Bongo Valentin
Au Gabon, l’affaire Noureddin Bongo Valentin connait un nouveau rebondissement. Les quatre associations de la société civile qui ont porté plainte contre le fils du président pour blanchiment et fraudes exigent son audition.
Les organisations de la société ayant porté plainte contre Noureddin Bongo Valentin demandent que ce dernier soit entendu par les services compétents et que les enquêteurs se focalisent également sur leurs allégations et dénonciations. En effet, auditionnés à la suite de leur plainte, ces membres de la société civile ont été ensuite interdits de quitter le territoire national. « Deux semaines après notre audition à la DGR, nous n’avons aucun élément justifiant que le mis en cause Nourredine Bongo Valentin ait été entendu également par la DGR » s’est-il indigné avant de poursuivre:« ce n’est pas aux accusateurs de prouver ce qu’ils disent, c’est plutôt au mis en cause de justifier l’origine de ses biens. Toutefois, nous disposons d’éléments à charge que nous mettons à la disposition de nos avocats dans la perspective d’un procès équitable».
Ces organisations soupçonnent le fils du président Ali Bongo d’être propriétaire d’une importante somme d’argent transportée par des éléments des hommes en uniforme et qui n’aurait pas échappée au contrôle. Des accusations démontées à la présidence de la république par la voix de son porte-parole qui évoque un coup de communication. Promu coordonnateur des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin fait face à une vague de contestation. Des acteurs politiques ont même parlé d’une « monarchisation » du Gabon.
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