«Nous allons effacer Tel Aviv de la surface de la Terre», affirme un haut responsable iranien

Un ancien chef des Gardiens de la Révolution islamique a averti que l’Iran cherchait une excuse pour attaquer Israël et « raser Tel-Aviv », en accusant Israël d’avoir prétendument aidé les États-Unis à tuer le général iranien Qassem Soleimani.

L’ex-commandant du Corps des Gardiens de la révolution islamique, Mohsen Rezaei, a assuré que son pays cherchait un prétexte pour détruire la capitale de l’État hébreu. S’adressant samedi à la chaîne de télévision libanaise al-Mayadeen, affiliée au groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, Mohsen Rezaei s’est vu demander si l’Iran mettrait à exécution ses précédentes menaces d’attaque contre Israël en cas de guerre avec les États-Unis.
« N’ayez aucun doute, nous allons effacer Tel Aviv de la surface de la Terre. Nous cherchons un prétexte pour », a répondu Rezaei dans des remarques traduites par le Middle East Media Research Institute (MEMRI) et publiées lundi. « S’ils (les Etats-Unis) font quelque chose, nous pouvons l’utiliser comme prétexte pour attaquer Israël, parce qu’Israël a joué un rôle dans le martyre du général Soleimani », a-t-il affirmé, reprochant à Israël d’avoir renseigné les Américains sur l’emplacement de Soleimani.
Mohsen Rezaei a en outre souligné que l’Iran suivait attentivement les déplacements des troupes et navires de guerre américains au Moyen-Orient qu’il pourrait prendre pour cible en cas de conflit. «Naturellement, nous avons des informations précises, grâce à Dieu. Toutes les bases américaines sont aujourd’hui sous notre surveillance. Tous les porte-avions américains sont sous notre contrôle», a renchéri l’ex-commandant. « Nous connaissons le nombre de navires américains dans l’océan Indien et la mer d’Oman, et leur position dans le golfe Persique, et ce qu’ils ont au Qatar et à Bahreïn, et [nous avons connaissance] de leur activité en Irak », a ajouté Rezaei. Il a également affirmé que l’Iran a même suivi les soldats américains individuellement et a obtenu des informations sur les hôtels où ils ont séjourné, qui étaient leurs amis et même « là où ils se procurent leur viande et leur nourriture ».
« Nos informations sont très précises. Nous avons bombardé la base d’Ayn Al-Assad en nous appuyant sur des calculs précis. Nous savions que c’était un site très important pour les Américains que nous devions frapper », a-t-il déclaré. Le Pentagone a fait savoir lundi que le nombre de militaires américains souffrant de traumatismes crâniens est passé à 109, tandis que d’autres soldats subissent les conséquences de l’attaque de missiles balistiques iraniens au début du mois dernier en Irak.