Scrutin communal au Bénin : A moins de 10 jours du dépôt des dossiers, l’imbroglio au sein des FCBE toujours patent

 Le dépôt des dossiers de candidature pour le renouvellement des conseils communaux et municipaux va débuter le 02 mars prochain conformément au calendrier électoral de la commission électorale nationale autonome (Céna). A moins de 10 jours, la tenue ou non d’un congrès extraordinaire avant le scrutin divise les figures de proue des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE).

Pendant que des formations politiques ont bouclé les questions relatives aux positionnements et n’attendent que l’étape du dépôt des dossiers, le parti Force cauris pour un Bénin est sérieusement ébranlé par une crise intestine à n’en point finir. La tension prend des proportions inquiétantes avec à la clé des sorties médiatiques tous azimuts des antagonistes. A quelques jours du démarrage du dépôt des dossiers de candidature à la commission électorale nationale autonome, nul ne peut présager de l’issue de la crise au sein du plus grand parti de l’opposition.
Le scrutin communal va-t-il échapper aux FCBE à l’image des législatives ? Loin s’en faut. Les militants ne l’entendent pas de cette oreille. La preuve, les réactions s’enchaînent depuis le début de cette crise, exigeant la participation du parti à cette compétition électorale. Dimanche 23 février dernier à Kandi, les coordinations Communales du département de l’Alibori sont montées au créneau. Elles félicitent le Président d’honneur pour ses efforts en vue de la réunification des deux courants en conflit pour repositionner le parti sur l’échiquier national. Dans le communiqué qui a sanctionné la rencontre, les coordinations ont fait savoir que les militants à la base souhaiteraient que la préoccupation de l’heure soit la prise de meilleures dispositions pour la participation du parti aux élections Communales et municipales. ‘’Une seconde absence aux élections pourrait être préjudiciable au parti surtout que celles-ci concernent les militants à la base’’, ont-elles lancé. D’autres déclarations et positions allant dans ce sens ont été notées çà et là. En réponse, le secrétaire exécutif national, Paul Hounkpè apaise et dans la foulée fait circuler une liste  de personnes habilitées à enregistrer les candidatures des militants. Mais dans ce méli-mélo où des militants, sympathisants et des cadres du parti ne jurent que par Boni Yayi, Président d’honneur,  à quoi peut-on s’attendre ?
En attendant, Boni Yayi voit une main invisible, tapie dans l’ombre et qui tire les ficelles pour enliser davantage la crise. Et pour l’heure, nul ne peut présager de l’issue de l’imbroglio au sein de cette formation politique.