« Avoir un cas de COVID-19 à côté ne signifie pas qu’on a été contaminé », Benjamin Hounkpatin

Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, était ce vendredi 10 avril 2020 à côté du personnel soignant du Centre Hospitalier et Universitaire de la Mère et de l’Enfant Lagune (CHUMEL) de Cotonou, mis en quarantaine après la contamination d’un des leurs. Cette visite vise à leur relever le moral face à la stigmatisation dont ils sont victimes.

Face à la situation qui a prévalu, il y a quelques jours, au Centre Hospitalier et Universitaire de la Mère et de l’Enfant Lagune (CHUMEL) de Cotonou, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, a rendu visite ce vendredi 10 avril 2020 aux 106 praticiens de la santé mis en quarantaine, pour s’informer de leur état d’esprit après la contamination de leur collègue. Cette descente de l’autorité ministérielle lui a permis de voir une équipe sanitaire, dont le mental est encore visiblement en place. En bon capitaine de troupe, il a trouvé les mots justes pour leur relever davantage le mental.  » C’est un engagement, un sacerdoce. Plaise à Dieu, aucun de nous ne tombera au combat », a-t-il lâché, face à des agents et cadres tout aussi déterminés.

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Le ministre Benjamin Hounkpatin a profité de l’occasion pour s’adresser aux populations et surtout aux amis, voisins et familles des personnes mises en quarantaine afin qu’ils cessent de stigmatiser les potentiels porteurs de la covid-19. « Au sujet de la stigmatisation dont fait l’objet le personnel du CHUMEL dans son environnement quotidien, de la part d’amis ou de voisins de quartier, je voudrais vraiment lancer un appel à la population. Avoir un cas de covid-19 à côté ne signifie pas forcément qu’on a été contaminé. » », martèle-t-il. Selon le ministre, avoir un cas dans une structure, ne signifie pas que tout le monde est contaminé. La preuve, nous sommes là avec eux, indique-t-il. « Et s’il fallait vraiment les stigmatiser, nous ne serions pas là. Je voudrais vraiment lancer un appel à toute la population pour que ceux qui sont exposés à la covid-19 en général et en particulier le personnel du CHUMEL ne soit pas stigmatisé. » », a-t-il insisté.