Djènontin: le retrait du Bénin du protocole de la CADHP est un coup d’épée dans la mer

L’ancien ministre de la justice et l’ancien parlementaire béninois en exil en France, Valentin Djènontin s’est prononcé sur le retrait du Bénin de la déclaration d’acceptation de la juridiction de la CADHP pour recevoir des requêtes individuelles. Ce retrait à son avis est un coup d’épée dans la mer.

L’ancien garde des sceaux du  Dr Thomas Boni Yayi n’est nullement ébranlé par la décision du gouvernement de la rupture de rompre les amarres avec le protocole de la cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Pour valentin Agossou Djènontin, l’acte du gouvernement est un coup d’épée dans la mer car le Bénin ne peut pas vivre en autarcie.

Dans une publication sur sa page Facebook, il affirme que cette posture du régime du président Patrice Talon confirme aux yeux du monde que le Bénin n’est plus un Etat démocratique. «  »Le Bénin ne peut vivre en autarcie. Cette décision de retirer aux béninois la faculté de porter plainte contre l’Etat à la CADHP est un coup d’épée dans la mer. » peut-on lire dans la publication.

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Pour l’ancien parlementaire, l’actuel locataire de la Marina n’est pas le propriétaire du Bénin pour prendre toute seule sur lui la responsabilité de retirer le pays de cet instrument sous régional. A le croire, la charte africaine des droits de l’homme et des peuples fait partie intégrante de la constitution du 11 décembre 1990, laquelle constitution est le fruit du consensus national issu de la Conférence des Forces Vives de la Nation de février 1990. Aussi, pense-t-il, le président de la République  » pousse trop loin le bouchon. »

Il importe de préciser qu’entre autre, le Bénin a décidé de se retirer de cet instrument régional parce qu’il estime que la cour africaine des droits de l’homme et des peuples aurait commencé à ne plus se fixer de limite dans les décisions qu’elle prend à l’encontre des pays qui ont quand même une souveraineté à défendre.

1 commentaire

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DODJI

Que raconte cet illettré? Il fait partie des gangsters qui entouraient le guignol YAYI BONI qui, pour faire oublier les dégats d’une gouvernance cahotique, prenaient à tour de bras des engagements internationaux pour plaire aux ONG, genre Amnesty International. Par conséquent, tout le mode fermait les yeux sur toutes les atteintes permanentes aux droits humains fondamentaux, à savoir le droit à l’électricité (Maria Gletta 1), à l’eau , à l’éducation,… et aux scandales financiers et économique qui lacèrent le paysage de notre Nation (Assemblée Nationale, ICC Services, machines agricoles, usines de jus de fruit, logements dits sociaux, assassinats de Agbossou et Dangnivo, etc.).
Faut-il lui rappeler (puisqu’il l’ignore l’ancien Ministre de la Justice), que la déclaration permettant aux individus et ONG de saisir la CADHP est facultative et n’ai été signé que par 8 pays sur 54 Etats africains. Même la Tanzanie, Etat qui abrite le siège de la CADHP s’est retiré de cette déclaration.
Par ailleurs; quel crédit accorde-t-on aujourd’hui à la CADHP qui se même des conflits commerciaux pour soustraire les milliardaires des griffes de la Justice. Adjavon et Kodeih (qui doit 15 milliards à la Société Générale au Bénin), ont pu se payer des Avocats européens spécialisés, de préférence des juifs (père et fils) pour obtenir des décisions iniques et incongrues d’une soit disant cour des droits de l’homme, devenue cour des droits des milliardaires.
Que Djenontin vienne répondre aux Tribunaux béninois