Bénin: la « vérité » sur l’altercation entre un policier et Sèdami Mèdégan Fagla

Dans une publication sur sa page Facebook, Yves Dakoudi a dévoilé ce qu’il qualifie de vérité sur l’incident survenu le dimanche 17 mai 2020, entre la députée Sèdami Mèdégan Fagla et un policier, au poste de vote d’Adogléta à Akpakpa.

Le lundi 18 mai 2020, une vidéo à polémique a fait le tour des réseaux sociaux. Dans cette vidéo, Dr Sèdami Fagla affrontait verbalement les forces de l’ordre, dans le 3ème arrondissement de Cotonou. La scène s’est produite le dimanche 17 mai 2020, au centre de vote de l’Ecole Primaire Publique d’Adogléta. Selon les clarifications de Yves Dakoudi, qui semble avoir la vraie information, cette vidéo ne rapporte que la fin de l’incident, avec une séquence montée à dessin. A l’en croire, il est important de revenir sur les faits et de rétablir la vérité.

« Une pratique qui sortait de la procédure »

D’après la version servie par Yves Dakoudi, très proche de l’Union Progressiste, aux environs de 10 heures, les superviseurs de l’Union Progressiste (UP), déployés dans le centre de vote d’Adogléta, se sont vus confrontés à une pratique qui sortait de la procédure. « Des électeurs sont autorisés à voter avec des actes de naissance. Ils ont d’abord appelé leur superviseur général qui, retenu dans sa mission de contrôle sur le déploiement effectif des superviseurs dans la zone, leur a recommandé d’informer la Coordonnatrice Générale UP de la 15ème Circonscription Électorale, l’Honorable Sèdami MEDEGAN FAGLA. Ce qui a été fait. Il fallait donc aller constater. Mais avant de se porter sur les lieux, l’Honorable a appelé le commissaire de police de la zone, qui a promis de la rejoindre sur place », a-t-il narré. A en croire sa publication, une fois sur les lieux, dès son entrée, en dépit de la présence de son garde du corps, Sèdami Mèdégan Fagla a été prise à partie par un des éléments de la sécurité.

Un incident malheureux déporté (verbatim)

« Ce dernier, en état d’ébriété, malgré la présentation d’usage faite par le garde du corps, qui sied au rang de la personnalité, n’a rien voulu savoir. Les échanges ont été vifs et il est apparu que c’est la présence de l’arme du GDC de l’Honorable qui explique l’opposition de l’élément de sécurité à la laisser interroger les superviseurs déployés par ses soins. Elle intima alors à son garde du corps de se mettre en retrait. Il s’exécuta. Et pendant qu’elle échangeait avec les superviseurs, l’élément de la sécurité en question sortit son téléphone et se mit à la filmer. Elle protesta, sortit son téléphone également pour le filmer. C’est alors qu’il se jeta sur l’Honorable, lui saisit le bras pour lui arracher le téléphone. Il a fallu l’intervention musclée et prompte de son garde du corps, entre temps revenu à la rescousse, pour écarter l’agent éméché. C’est l’action qui a déclenché la réaction de la députée ».

« Un mensonge que je tiens à rétablir »

Selon Yves Dakoudi, les faits ainsi relatés sont le témoignage d’une personne témoin de la scène: « j’ai transcris un audio témoignage dans lequel il était mentionné l’état d’ébriété de l’agent en question ». A l’en croire, d’après la hiérarchie policière, le soldat en question n’était pas dans un état d’ébriété. Dans sa rectification, il reconnait que « cet aspect qui s’est glissé dans le témoignage n’a été fait que pour avilir à dessein ». « Par ce fait, je tiens à présenter toutes mes excuses à l’agent ainsi traîné dans la boue, et lui faire comprendre que je ne faisais que porter ce qui a été dit de lui et qui s’est révélé être un mensonge que je tiens à rétablir », peut-on lire dans sa nouvelle publication.

Sèdami Mèdégan Fagla dénonce une machination

Une fois sur la toile, la vidéo a suscité de vives critiques. Les internautes ont déploré les propos peu courtois de la députée Sèdami Mèdégan Fagla à l’endroit du policier. Cette scène, qui a suscité la colère des internautes, n’a pas laissé la concernée insensible. « …Nous avons été provoqués et victimes de machination. Cependant, nous avons tenu bon », a-t-elle dénoncé.

Bonjour chers lecteurs! Je suis Angèle M. ADANLE, Journaliste d'investigation multimédia, reporter d'images. Je suis très passionnée par l'écriture , la musique , les questions "people" (même les plus obscures). J'aime les promenades, la lecture, les voyages et le sport. Ma devise: "Le suprême degré de la sagesse est d'avoir des rêves suffisamment grands, pour ne pas les perdre de vue pendant qu'on les poursuit".

4 comments

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Kiki

Elle a commis une bavure publiquement, manipulée ou non. Elle doit juste presenter ces excuses publiques et la vérité des faits se saura un jour. Lisez bien la chronologie des faits selon cet article. Ça n’a même pas de sens. Et d’autant plus abérant que de chercher à dédouaner ces comportements relevant de l’incivisme, de l’immaturité et de la mauvaise éducation, que d’écrire ces genre d’article. Mme l’honorable, si on peut vous appeler encore ainsi, mettez votre sale orgueil de côté et presentez une excuse publique si vous avez encore un brin d’honneur après que vous vous soyez fait nommer au parlement, proclammant votre illegitimité à la face du peuple béninois.

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Franck

Yves était sur les lieux ? Il raconte juste de n’importe quoi.

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Anonyme

Mon frère Dakoudi, c’est vraiment ridicule . Ce n’est pas tout qu’on soutien. Même un avocat dira à cette dame je ne peux te défendre,reconnais ton tort ,un point c’est tout. Faut pas chercher le poil sur l’œuf mr Dakoudi. Qu’elle fasse au moins honneur aux respectés qui a fait qu’elle a trouvé cette place. On crie les femmes au pouvoir décisionnaire, voilà une dame qui vient montrer à la face du monde de ne pas compter sur elles. Chaque chose à son temps. Traiter les hommes en uniformes béninois de tout ce que vs voulez aujourd’hui . La roue tourne.

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Agodsiu

Elle a exagere et’ doit régler ses comptes devant les hautes juridictions pour atteinte à la moralité et l’incivisme