Deux sujets étaient au cœur de l’émission « A Palabre » de ce vendredi 1er mai 2020. L’incivisme de certains citoyens qui se refusent à porter le masque de protection face au coronavirus, qui fait des ravages dans le monde, et la rage des policiers à les réprimer, d’une part, et le faible taux de représentativité des femmes aux prochaines communales, d’autre part, étaient au menu de votre émission préférée.
Avec les débatteurs Arnaud Doumanhoun et Yves Dakoudi, il est clair que, dans une société, il y toujours des personnes réfractaires aux dispositions légales; raison pour laquelle, il faut continuer la sensibilisation sans relâche pour permettre aux récalcitrants de se mettre au pas, par ces temps de coronavirus. Autant, ils déplorent l’incivisme de certains citoyens, autant ils dénoncent, avec véhémence, l’attitude d’autres, notamment les policiers, qui ont foulé aux pieds les règles élémentaires, régissant leur corporation.
Par ailleurs, le faible taux de femmes positionnées par les partis politiques a été dénoncé par les invités. Pour eux, bien qu’il soit établi que les femmes ne sont pas assez préparées pour le travail, il faut aussi reconnaître que les hommes leur font ombrage. Dans certains milieux, c’est le niveau de scolarisation empreinte de la religion qui fait le lit au déclassement de la gent féminine sur les listes électorales. Les partis politiques doivent faire des efforts supplémentaires pour valoriser la femme. Au pire des cas, il faut une loi pour imposer un quota de femmes au sein des conseils communaux, comme c’est le cas désormais pour les législatives.
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