Campagne électorale sous tensions au Burundi: des leaders de l’opposition interpellés
La police burundaise a procédé, en fin de semaine, à de nombreuses arrestations, suite aux incidents survenus dans certaines localités du pays, en pleine campagne électorale.
La police a procédé à de nombreuses arrestations dans le rang des militants de l’opposition, suite aux a actes de violences, qui ont émaillé la campagne électorale pour les élections générales du 20 mai prochain. Selon RFI, une soixantaine de militants du CNL, principale formation de l’opposition ainsi que deux de ses hauts responsables et candidats aux législatives, ont été interpellés.
« On constate que c’est le CNL qui est responsable et, de loin, du plus grand nombre d’incidents sur le terrain. Ses militants commettent trop de bavures. C’est pour cela que nous leur disons, trop c’est trop ! On ne va plus le tolérer. Nous appelons la justice à les juger très rapidement, c’est la seule manière d’arrêter ces violences ! », a prévenu le ministre de l’intérieur, Pascal Barandagiye.
Le 20 mai prochain, les Burundais sont appelés aux urnes pour élire un nouveau président, renouveler le parlement et les conseils communaux. La présidentielle, qui marque les esprits, représente le principal enjeu du vote. Dans les sondages, le candidat du pouvoir, le général Évariste Ndayishimiye et l’opposant Agathon Rwasa, leader du CNL, font figure de favoris.
L’organisation d’un scrutin libre, démocratique et transparent, afin d’éviter une crise post-électorale sans précédent, comme ce fut le cas, ces dernières années, reste le défi des instances en charge du processus électoral. Après 15 ans de pouvoir sans partage, le président Pierre Nkurunziza se retire de la scène. Les députés ont, à travers une loi, garanti une retraite dorée aux anciens présidents élus au suffrage universel. Des avantages, dont il est le seul à bénéficier pour l’heure.
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