Covid-19: émeute ce matin à la prison civile de Lomé

Colère - Grève - Société

Il y a eu un mouvement d’humeur dans la matinée de ce mardi 12 mai 2020, à l’intérieur de la prison civile de Lomé. Une protestation que la police anti-émeute tente de maîtriser en usant de gaz lacrymogène. Les prisonniers exigent leur libération, suite à l’enregistrement d’une vingtaine de cas de contamination à la Covid-19.

Les détenus de la prison civile de Lomé ne sont pas contents de la manière dont la pandémie de la Covid-19 est gérée au sein de ce milieu carcéral. A travers un mouvement de protestation, ce matin, ils ont exigé leur liberté, suite à la découverte des cas de contamination à la covid-19 en leur sein. La police anti-émeute, alertée pour mettre la situation sous contrôle, n’a pas hésité à faire usage de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc, pour étouffer la velléité des prisonniers. Selon des sources bien introduites, un pan du mur de la prison serait tombé et des portails également arrachés.

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Rappelons que le gouvernement togolais a annoncé le dimanche 10 ai 2020, 20 nouveaux cas de contamination au coronavirus, dont 19 détenus de la prison civile de Lomé. Il s’agit, selon le gouvernement, des hommes de nationalité togolaise, résidant à Lomé, qui sont tous des contacts, dont les âges sont compris entre 24 et 53 ans, d’une femme de 52 ans, Togolaise résidant à Lomé, qui est un cas suspect. D’après le communiqué du gouvernement, deux (02) nouveaux patients ont recouvré la santé, portant à 89, le nombre total de patients guéris de covid-19. Précisons également que le centre de détention de Lomé est un scandale du système carcéral togolais. Censé accueillir 600 prisonniers, il en contient près de 2000. Une concentration qui a amené le Haut commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme à demander, il y a deux ans, la fermeture de ce centre de détention.

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hoho coovi

la vie d’abord ! Pour tous ! La redemption est possible encore , aux vivants
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