« Ronaldo torturait le pauvre John O’Shea » : quand Mikael Silvestre se souvient de Sporting-Manchester United
Ancien défenseur de Manchester United, Mikael Silvestre se souvient du match qui a changé le destin de Cristiano Ronaldo.
L’histoire est bien connue. A l’été 2003, le Sporting a crucifié Manchester United (3-1) à l’Estádio de Alvalade, lors d’une rencontre amicale. Un march qui a changé, à jamais, la vie du jeune Cristiano Ronaldo. Âgé alors de 18 ans, le Portugais a crevé l’écran, ce jour-là, en martyrisant notamment le défenseur des Red Devils, John O’Shea. Une belle performance qui a précipité son transfert en Angleterre.
En effet, après la rencontre, Alex Ferguson, ravi de la prestation de l’attaquant, n’a pas perdu de temps. Quelques semaines plus tard, Ronaldo a signé un contrat pour le club anglais.
Quelque chose, qui, selon l’ancien avant-centre mancunien, Mikael Silvestre, a commencé à être envisagé dans le vestiaire d’Alvalade. «C’était la première fois que j’étais face à face avec Ronaldo. Lors de la conversation d’équipe avant le match, Ferguson a dit qu’il y avait un enfant talentueux avec qui nous devions faire attention. Il n’a pas dit son nom, mais après, nous avons tous su qui il était », se souvient l’ex-international français au magazine FourFourTwo.
«Ronaldo torturait le pauvre O’Shea sur l’aile gauche, montrant sa vitesse et ses changements de direction avec le ballon. Nous avons juste pensé: ‘C’était bien d’avoir ce type avec nous’. Après le match, Gary Neville [capitaine de l’équipe] est entré dans le vestiaire et a dit: ‘Embauchez ce gamin…’ Sir Alex a répondu: ‘Voyons ce que nous pouvons faire », rapporte le Français, expliquant que le départ de Manchester United du stade a pris plus de temps que prévu à cause de CR7.
«Nous étions assis dans le bus et nous avons attendu plus longtemps que d’habitude, car Sir Alex parlait à Cristiano et Sporting, les convaincant de laisser le joueur aller à Manchester. (…) Après son arrivée au club, il a commencé à s’améliorer sous tous les aspects; on a pu voir que ce n’était qu’une question de temps, avant de devenir l’un des meilleurs au monde », a conclu Silvestre.
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