Togo: Agbéyomé Kodjo, conseiller de Faure Gnassingbé?
Agbéyomé Kodjo n’est guère nommé conseiller de Faure Gnassingbé, c’est la clarification apportée par sa cellule de communication, suite à une déclaration d’un parlementaire, qui l’envoyait au poste du « Conseiller en sécurité maritime de Faure Gnassingbé ».
Plus tôt cette semaine, Abass Kaboua, député à l’Assemblée nationale togolaise, avait déclaré sur une chaîne de télévision que le président Agbéyomé Kodjo, aurait un poste de « Conseiller en sécurité maritime de Faure Gnassingbé » et par conséquent, émargerait, à ce titre, à la Présidence de la République du Togo. Sa déclaration a fait le tour des réseaux sociaux et a suscité des commentaires controversés.
Face à cette situation, le camp de l’opposant Agbéyomé Kodjo a jugé utile de situer l’opinion publique en apportant certaines clarifications. Il a balayé d’un revers de main les propos du parlementaire Abass Kaboua, qu’il qualifie d’une « affirmation entièrement et totalement fausse ». « Elle émane uniquement et exclusivement de l’imagination florissante du député, qui, pour être conséquent et pour pouvoir continuer à être pris au sérieux par les togolais, doit en apporter la moindre preuve, ou un quelconque début de preuve », a déclaré la cellule de communication de Agbéyomé Kodjo.
Poursuite judiciaire
Selon sa cellule, Agbéyomé Kodjo n’est pas et n’a jamais été, à aucun moment de sa vie, conseiller de Faure Gnassingbé, ni sur les questions maritimes, ni sur aucun autre dossier. Il n’a jamais, depuis son retour au togo en 2005, émargé à la Présidence, qui dispose de documents sur sa comptabilité en guise de preuves au cas où. Aucun décret, ni une annonce quelconque ne l’a nommé.
« Tout comme d’autres accusations proférées par le député sur le président Kodjo, celle-ci est totalement fausse. Nous mettons au défi quiconque, Abass Kaboua, compris en premier lieu, d’en apporter la moindre petite preuve. Il est tout de même regrettable que des personnalités publiques affirment, sans aucun autre fondement que leur intuition, des faits de telle gravité », ajoute la cellule de communication de l’opposant, qui précise que ce dernier se réserve le droit de donner une suite judiciaire à ce triste et déplorable mensonge.
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